Sept individus ont été inculpés pour un vol de bitcoin d’une valeur de 300 000 dollars. Pour les procureurs, il s’agit non seulement d’un vol, mais aussi de blanchiment d’argent et de vol d’identité en utilisant des techniques de piratage avancé.
Un vol orchestré avec précision
En novembre 2022, des pirates aguerris ont piraté le portefeuille crypto d’un résident du Queens. Ce groupe des pirates contenait sept individus. Ils utilisaint des techniques de piratage sophistiquées. De ce fait ils ont réussi à siphonner 5,75 bitcoins de la victime, alors évalués à 92 000 dollars.
L’enquête, menée par l’Unité des Crimes Cybernétiques du bureau du procureur du district, a révélé que les criminels avaient orchestré deux transactions non autorisées. De ce fait ils ont pu transférer les bitcoins volés en toute discrétion. Aujourd’hui, la valeur de cette crypto a explosé, atteignant plus de 300 000 dollars, ce qui souligne l’ampleur de leur larcin.
Cette affaire met en exergue la complexité des enquêtes dans le domaine de la crypto. Contrairement aux crimes financiers traditionnels, les transactions en bitcoins se déroulent sur une blockchain, un registre public qui, bien que transparent, présente des défis uniques en matière de traçabilité. Les enquêteurs doivent souvent retracer une multitude de petites transactions pour remonter jusqu’aux coupables. C’est un processus long et ardu, mais crucial pour la justice.
Le blanchiment des fonds volés
Après avoir réussi à dérober les bitcoins, les accusés n’ont pas tardé à blanchir leur butin. Il ont utilisé une technique connue sous le nom de “chaîne de peeling”. Cette méthode consiste à fragmenter la crypto en de nombreuses petites transactions. Elle rend ainsi plus difficile le suivi des fonds volés. Selon l’enquête, plus de 250 transactions ont été retracées. Parmi elles, une grande partie a transité par des comptes Cash App, une application mobile populaire pour les transferts d’argent.
Ce mode est ingénieux et prévoyant pour des criminels dans l’écosystème crypto. Il démontre qu’on peut détourner même les plateformes grand public comme Cash App à des fins illégales. Pourtant on les perçoit comme sûres et pratiques. Les autorités doivent redoubler de vigilance pour contrer ces nouvelles formes de blanchiment d’argent, qui exploitent les failles de l’économie numérique.
Les implications juridiques et la réponse des autorités
On présente Aaron Peterson Jr. comme le chef présumé du groupe. Avec ses parents et deux autres complices, ils font face à des accusations graves. Dans cette affaire il s’agit non seulement de grand larcin, mais aussi de blanchiment d’argent, et de vol d’identité. Ils risquent chacun jusqu’à 15 ans de prison si on les reconnait comme coupables.
Cette affaire envoie un signal fort à la communauté crypto. En effet, même dans l’anonymat apparent des transactions blockchain, on peut démasquer les criminels et les tenir responsables de leurs actes. Les autorités du Queens, sous la direction de la procureure Melinda Katz, ont démontré que la technologie, tout en étant un atout pour les criminels, peut également être leur talon d’Achille grâce aux enquêtes rigoureuses menées par les forces de l’ordre.
L’affaire du vol de bitcoin dans le Queens illustre les défis croissants auxquels font face les utilisateurs de crypto.
Alors que la valeur des actifs numériques continue d’augmenter, les tentatives de vol et de blanchiment d’argent se multiplient, et mettent en lumière les failles de sécurité inhérentes à cet écosystème.
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