Le président du Burkina Faso, Ibrahim Traore, a récemment pris une décision audacieuse. Il refuse l’aide financière proposée par le Fonds monétaire international (FMI).
Le refus de l’aide du FMI
Le Burkina Faso, sous la direction du président Ibrahim Traore, a décidé de décliner l’offre d’assistance financière du Fond Monétaire International. L’accord proposé par le FMI visait à résoudre les problèmes de balance des paiements du pays. De plus, il visait à soutenir les efforts de réduction de la pauvreté avec un arrangement financier important dans le cadre de la Facilité élargie de crédit (FEC).
En effet, la FEC est un programme du FMI conçu pour fournir une aide financière aux pays qui rencontrent des difficultés économiques. Notamment des problèmes de balance des paiements.
Cette aide était destinée à renforcer la résilience économique du Burkina Faso. Il se peut que le pays fait face aux défis financiers importants. En effet, les impacts de la pandémie de COVID-19 et les conditions météorologiques défavorables continuent de peser sur le pays.
Les raisons derrière le choix du Burkina Faso
Le gouvernement burkinabé a justifié son choix. Il a affirmé que l’acceptation de l’aide du FMI pourrait perpétuer une dépendance économique. Cette aide pourrait en effet limiter la capacité du pays à contrôler ses décisions financières.
L’administration du président Traore semble vouloir privilégier des politiques économiques qui favorisent l’autonomie et l’autodétermination du Burkina Faso et de l’Afrique.
Le président Ibrahim a declaré :
L’Afrique n’a pas besoin de la Banque mondiale, du FMI, de l’Europe ou de l’Amérique. Nous, les Africains, avons tout ce qu’il faut pour développer nos économies/pays sans dette/prêt étranger pour nous soutenir. Nous ne pouvons pas continuer à être asservis par des dettes/prêts
Cette décision s’inscrit dans une tendance plus large observée chez certains dirigeants africains. En effet, ces derniers réévaluent les conditions et les implications à long terme de l’aide financière internationale.
L’impact potentiel sur le développement économique
La décision de refuser l’aide du FMI a suscité des discussions parmi les experts et les analystes, tant au niveau national qu’international.
Certains estiment que cette démarche pourrait favoriser un sentiment de fierté nationale et renforcer la souveraineté du Burkina Faso.
Toutefois, elle soulève également des questions sur la viabilité d’un développement autofinancé. Sans oublier surtout le contexte de crises économiques et sécuritaires de ce pays.
Le gouvernement burkinabé semble prêt à explorer d’autres formes de partenariats et de soutien qui s’alignent plus étroitement sur les objectifs nationaux.
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