Le Nigeria a enregistré une croissance de 3,19 % au deuxième trimestre de 2024. Ce chiffre marque une progression significative par rapport au trimestre précédent et reflète les efforts du gouvernement pour revitaliser l’économie malgré des défis persistants. La reprise de la production pétrolière a joué un rôle clé, tandis que le secteur non pétrolier a montré des signes de ralentissement.
L’essor de la production pétrolière
La production de pétrole brut a été un facteur déterminant dans la performance économique du Nigeria au T2 2024. Cela se passe alors que le pays veut miser sur la blockchain.
Avec une production atteignant 1,41 million de barils par jour, en hausse par rapport aux 1,22 million de barils par jour de l’année précédente, le secteur pétrolier a fourni un coup de pouce essentiel à l’économie.
Cette augmentation a permis d’atténuer les effets négatifs de la dévaluation du naira sur les autres secteurs, contribuant ainsi à la croissance globale du pays.
L’objectif du gouvernement de ramener la production quotidienne à environ 2 millions de barils d’ici la fin de l’année montre l’importance continue du pétrole pour l’économie nigériane.
Toutefois, il est essentiel de noter que cette dépendance au pétrole expose également le pays à des fluctuations du marché mondial, ce qui peut influencer sa stabilité économique à long terme.
Les défis du secteur non pétrolier au Nigeria
Malgré la bonne performance du secteur pétrolier, le secteur non pétrolier du Nigeria a montré des signes de ralentissement.
Avec une croissance de seulement 2,8 % au T2 2024, contre 3,6 % l’année précédente, les secteurs comme l’agriculture ont été particulièrement affectés.
L’agriculture, un pilier de l’économie nigériane, a vu son taux de croissance chuter à 1,4 %, un signe préoccupant pour un pays où ce secteur joue un rôle crucial dans l’emploi et la sécurité alimentaire.
Les réformes économiques introduites par le président Bola Tinubu depuis mai 2023 ont attiré des investissements étrangers, mais leur impact sur le secteur non pétrolier reste limité.
L’inflation élevée, qui devrait se stabiliser autour de 28 % d’ici la fin de 2024, constitue un autre défi de taille.
Malgré tout, le gouvernement reste optimiste et vise un taux de croissance de 3,8 % pour l’ensemble de l’année 2024, avec l’espoir d’un retour à des niveaux de croissance plus élevés dans les années à venir.
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