Le Bitcoin continue de captiver l’attention, non seulement en raison de ses montagnes russes financières, mais aussi pour ses mécanismes intrinsèques, tels que le halving. Ce phénomène, qui voit les récompenses des mineurs réduites de moitié tous les quatre ans, devrait théoriquement entraîner une grande inquiétude parmi les acteurs du minage. Pourtant, à observer le comportement récent des mineurs, on pourrait croire qu’ils ont organisé une fête et ont oublié d’inviter le halving!
Les dessous du halving Bitcoin
Le halving est un événement qui réduit drastiquement les récompenses de blocs allouées aux mineurs. Pour celui d’avril 2024, les récompenses sont passées récemment de 6,25 à 3,125 BTC. Voici notre guide sur le Halving.
Cette réduction a pour objectif d’assurer une émission contrôlée des bitcoins, mimant ainsi la rareté progressive des ressources précieuses dans le monde réel.
Cette année, malgré cette coupe claire, le hashrate, ou la puissance de calcul globale du réseau Bitcoin, a atteint un pic historique de 650 EH/s. Comme pour dire aux observateurs : « Halving ? On s’en fout ! »
Hashrate en hausse : signe d’une insouciance calculée ?
L’augmentation du hashrate autour du halving pourrait être interprétée comme une forme d’optimisme technologique de la part des mineurs.
Ceux-ci semblent miser sur une augmentation future de la valeur du Bitcoin pour compenser la baisse des récompenses.
Cette stratégie serait renforcée par l’explosion des revenus tirés des frais de transaction, qui composent désormais une part significative de leurs gains.
Ainsi, au lieu de capituler sous le poids de récompenses réduites, les mineurs redoublent d’efforts, poussés par une foi inébranlable en la montée continue de la demande de transactions sur le réseau.
L’effet des frais : un filet de sécurité renforcé
La récente introduction des Runes, un protocole permettant la création de tokens fongibles sur le réseau Bitcoin, a considérablement influencé les frais de transaction.
Ce phénomène a temporairement propulsé les frais à des niveaux astronomiques, représentant jusqu’à 75% des revenus des mineurs à certains moments.
Comme le rapporte un article sur X, même si cette proportion a diminué, elle reste substantiellement plus élevée que par le passé, offrant ainsi un coussin confortable qui pourrait expliquer pourquoi les mineurs restent zen face à la réduction de moitié des récompenses.
Face à ces observations, une question demeure : les mineurs sont-ils simplement plus résilients ou ont-ils trouvé une formule magique pour déjouer les défis économiques posés par le halving ? La réponse pourrait résider dans leur capacité à s’adapter rapidement à cet environnement et à tirer parti des nouvelles opportunités.
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