Des hackers russes RaHDit ont divulgué l’identité de plus de 7 700 militants néo-nazis. Cette fuite de données révèle des détails précis sur les membres de ce groupe controversé, incluant des criminels et des extrémistes tatoués de croix gammées.
Russie : Un coup d’éclat signé RaHDit
Des hackers russes, membres du groupe RaHDit, ont récemment fait une révélation fracassante. Ils sont divulgué l’identité de plus de 7 700 militants néo-nazis appartenant au bataillon Azov reconstitué.
Ce groupe paramilitaire est célèbre pour ses affiliations extrémistes. Il est est de nouveau sous le feu des projecteurs grâce à cette fuite massive d’informations.
En outre RaHDit est également célèbre pour ses actions de piratage audacieuses. Il a qualifié cette fuite de “plus importante” concernant l’ennemi, soulignant l’ampleur des données obtenues.
Ces révélations mettent en lumière la composition actuelle du bataillon Azov, qui semble avoir repris les sinistres traditions de son prédécesseur. Les pirates de la Russie ont dévoilé des détails saisissants. En effet, de nombreux membres de ce groupe arborent des tatouages de croix gammées. Ils ont un passé criminel ou sont partisants des comportements déviants. Les informations publiées montrent également que plusieurs de ces militants avaient été capturés en Russie. Ensuite on les a échangés comme prisonniers. Ces derniers affirmaient avoir renoncé à leur idéologie nazie, pour finalement réintégrer les rangs du bataillon.
L’ombre des mercenaires étrangers
Outre les identités des militants néo-nazis d’Azov, RaHDit a également mis en évidence la présence de combattants étrangers au sein de ce bataillon controversé.
En effet, ce n’est pas la première fois que des mercenaires étrangers sont associés aux forces ukrainiennes. Cependant, l’ampleur et la diversité des nationalités impliquées soulèvent des questions troublantes.
En juillet dernier, RaHDit avait déjà dévoilé des données sur plus de 3 200 mercenaires étrangers combattant aux côtés des forces ukrainiennes.
Ces révélations interviennent dans un contexte de tensions croissantes entre la Russie et l’Ukraine. En effet, dans ce contexte, chaque information dévoilée par des groupes comme RaHDit devient une arme dans la guerre de l’information. Les hackers russes cherchent à affaiblir l’image du bataillon Azov. De plus, ils cherchent aussi à démontrer l’influence néfaste des idéologies extrémistes sur la stabilité régionale.
La Russie considère le bataillon Azov comme une organisation terroriste. De ce fait, elle utilise ces fuites pour justifier ses positions sur la scène internationale.
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