Face à la domination historique du FMI, un professeur zmbabwéen appelle à une alternative radicale. Selon lui, seule la Nouvelle Banque de Développement des BRICS (NDB) pourrait offrir des conditions véritablement équitables aux pays en développement. En quoi la NDB serait-elle plus adaptée que le FMI, institution souvent critiquée pour ses exigences politiques et économiques ?
Les limites du FMI : Une institution obsolète ?
Longtemps perçu comme un remède pour les économies en difficulté, le FMI incarnait une solution pour les pays en crise.
Pourtant, Kudzai Dominic Chiwenga, professeur associé à l’Université du Zimbabwe, dénonce un piège.
Selon lui, le FMI étouffe les pays en développement avec ses prêts conditionnés à des réformes politiques lourdes de conséquences.
Pour des nations comme le Zimbabwe, déjà affaiblies par l’inflation et des sanctions internationales, ces conditions rendent toute croissance durable presque impossible.
En comparaison, la Nouvelle Banque de Développement des BRICS offrirait une bouffée d’air frais.
Fondée en 2015 par des économies émergentes telles que le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud, cette banque propose des conditions plus flexibles.
Contrairement au FMI, ses prêts échappent aux conditions de réformes politiques ou aux exigences commerciales imposées par les grandes puissances occidentales.
La NDB, une alternative crédible ?
La NDB ne se contente pas de prêter de l’argent. Elle mobilise des ressources pour financer des projets de développement durable et d’infrastructures, répondant ainsi aux besoins réels des économies locales.
Pour Chiwenga, c’est un modèle de financement bien plus adapté aux défis actuels. D’ailleurs, la banque a déjà accueilli des pays comme le Bangladesh, l’Égypte et l’Algérie, renforçant son poids international.
Le Zimbabwe, dévasté par des années de crises économiques, pourrait trouver en la NDB une solution pour reconstruire son économie, sans les chaînes imposées par le FMI.
Chiwenga évoque notamment la possibilité d’intégrer la NDB à une stratégie plus large incluant la nouvelle monnaie nationale adossée à l’or, le Zimbabwe Gold (ZiG).
Alors que les tensions économiques mondiales s’intensifient, l’appel du professeur zimbabwéen résonne avec force : il est temps que les pays en développement abandonnent le FMI et choisissent une voie plus souveraine et équitable, celle des BRICS.
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