Depuis plus d’une décennie, le Bitcoin défie les systèmes financiers traditionnels. Pourtant, derrière les discours officiels, une réalité troublante émerge : les États-Unis accumulent discrètement des réserves colossales de BTC. Une récente divulgation via le Freedom of Information Act (FOIA) lève le voile sur près de 29 000 bitcoins détenus par le US Marshal Service, évalués à plus de 3,4 milliards de dollars. Pourquoi un tel silence ? Que prépare réellement Washington ?
Bitcoin : un trésor numérique sous haute surveillance
Le 15 juillet 2025, une réponse officielle du Bureau du conseiller juridique a confirmé l’existence de 28 988,35643016 BTC stockés par les marshals américains. Ces actifs, soigneusement classés dans une feuille de calcul partiellement expurgée, n’ont pas été liquidés lors des dernières enchères publiques. Une inertie qui interroge.
Historiquement, l’USMS vendait les cryptomonnaies saisies – comme les 69 370 BTC cédés avant l’investiture de Trump. Mais aujourd’hui, le gouvernement semble adopter une stratégie de rétention. Est-ce un pari sur une appréciation future ? Ou une manœuvre pour influencer le marché en silence ? Les champs censurés du document alimentent les spéculations.
D’autant plus qu’en début d’année, David Sacks, responsable crypto à la Maison Blanche, évoquait 200 000 BTC dans les coffres de l’État. Un écart flagrant avec les données officielles. Où sont passés les bitcoins manquants ? Les demandes FOIA supplémentaires, notamment sur le rôle de Coinbase Prime dans la gestion de ces fonds, pourraient bientôt révéler l’étendue du secret.
Une guerre silencieuse contre la décentralisation ?
Si Washington accumule du Bitcoin sans communiquer, c’est peut-être pour en contrôler le récit. En maintenant ces réserves hors des radars, le gouvernement évite les mouvements de panique… tout en se positionnant comme un acteur-clé du marché. Une ironie, alors que la cryptomonnaie fut créée pour échapper à leur emprise.
Les enchères publiques, autrefois routine, sont désormais suspendues. Est-ce lié à la volatilité du cours ? À une volonté de ne pas inonder le marché ? Ou pire : à la préparation d’un black swan réglementaire ? Les initiés savent que chaque vente institutionnelle fait trembler les prix. En s’abstenant, les États-Unis jouent les apparences de la neutralité… tout en tirant les ficelles.
Reste une question brûlante : pourquoi tant d’opacité ? Les citoyens ont le droit de savoir comment leur gouvernement utilise (ou manipule) cette richesse numérique. La demande FOIA de la journaliste L0la L33tz n’est qu’un premier pas. Le vrai pouvoir du Bitcoin réside dans sa transparence. Gageons que la suite des révélations forcera Washington à sortir de l’ombre.