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Le Kenya prêt à accueillir des produits Bitcoin négociés en bourse

Bitcoin Kenya
Le Kenya fait un pas décisif. Source : Evans Selemani

La Bourse de Nairobi (NSE) s’apprête à faire un pas audacieux en accueillant des produits Bitcoin négociés en bourse (ETP). Ce développement marque une avancée majeure pour le marché financier africain, offrant une nouvelle voie d’accès aux investisseurs désireux de s’immerger dans le monde des actifs numériques.

Une alliance stratégiquement pour Bitcoin

La signature du protocole d’accord entre la Bourse de Nairobi, Valour, un émetteur de fonds crypto mondialement reconnu, et SovFi, une plateforme d’émission d’instruments financiers, n’est pas un simple événement.

Il s’agit d’une alliance stratégique qui vise à révolutionner le paysage financier africain. Ensemble, ces entités prévoient de créer, émettre et négocier des ETP Bitcoin sur le marché kenyan, une première pour la région.

Valour, fort de son expérience dans l’émission d’ETP innovants en Europe, apporte son expertise pour assurer que les produits proposés sur la NSE répondent aux normes internationales en matière de sécurité et de régulation.

Quant à SovFi, son rôle crucial sera de garantir une intégration fluide de la technologie blockchain dans les marchés financiers africains, ouvrant ainsi la voie à une adoption plus large du bitcoin sur le continent.

Cette initiative ne se limite pas seulement au Bitcoin. Bien que ce dernier soit en tête de liste, d’autres crypto-monnaies telles qu’Ethereum, Solana, et Hedera figureront également parmi les premiers ETP disponibles sur la NSE. Cette diversification montre une volonté de positionner le Kenya comme un leader régional dans le secteur des actifs numériques.

Un marché en pleine évolution

L’introduction des ETP Bitcoin sur la NSE n’est pas seulement une victoire pour le Kenya, mais un signe que le marché africain est prêt à évoluer et à s’aligner sur les tendances mondiales.

Traditionnellement, l’Afrique a été perçue comme un marché sous-exploité en matière de technologie financière. Pourtant, cette perception est en train de changer rapidement, et le Kenya en est un exemple éclatant.

Les ETP offrent aux investisseurs un moyen réglementé et sécurisé d’accéder au bitcoin et autres crypto-monnaies, une opportunité qui pourrait attirer non seulement les investisseurs locaux mais aussi internationaux.

En facilitant l’accès aux produits financiers sophistiqués, le Kenya se place à l’avant-garde des marchés financiers émergents, prêt à capter l’attention des acteurs mondiaux.

Mais la route ne sera pas sans défis. L’adoption de nouvelles technologies financières nécessite non seulement une infrastructure robuste mais aussi une éducation financière adaptée.

Les investisseurs kenyans devront se familiariser avec ces nouveaux produits, comprendre les risques associés, et être prêts à naviguer dans un marché qui, bien que prometteur, reste volatile.

L’avenir est incertain, mais une chose est sûre : le Kenya, avec cette ouverture aux ETP, ne fait que commencer son voyage dans l’univers des cryptomonnaies. Et le monde regarde avec intérêt.

Découvrez : Voici les 10 Pays Africains détenant les plus grandes réserves d’Or !

La révolution Bitcoin : Décoloniser l’économie Africaine

Bitcoin Afrique
le Bitcoin peut décoloniser l'économie africaine. Source : Evans Selemani

L’Afrique a longtemps été marquée par l’oppression coloniale. Aimé Césaire, en évoquant l’aliénation du Noir, soulignait comment le colonialisme avait implanté une image dévalorisante de lui-même dans l’esprit du colonisé. De nos jours, cette aliénation persiste sous différentes formes, notamment dans la manière dont les structures économiques et financières traditionnelles continuent de dominer. Cependant, une nouvelle révolution est en marche : celle du Bitcoin.

Bitcoin : Un outil de libération économique

Le Bitcoin, créé en 2009 par Satoshi Nakamoto, est la première crypto décentralisée.

Sa promesse est simple mais révolutionnaire : offrir un système financier indépendant des banques centrales et des gouvernements.

Cette décentralisation est cruciale pour l’Afrique. En effet, les systèmes financiers hérités de la colonisation sont souvent marqués par l’instabilité politique et économique.

La technologie blockchain, sur laquelle repose le Bitcoin, permet un registre public et transparent de toutes les transactions.

Cette transparence réduit les risques de fraude et de corruption, des problèmes qui ont historiquement entravé le développement économique en Afrique. Ainsi, le Bitcoin propose une alternative fiable et sécurisée, permettant de contourner les failles des systèmes traditionnels.

Autonomisation financière

Le Bitcoin offre une autonomie financière aux individus, en particulier dans les régions où une grande partie de la population est non bancarisée.

En Afrique, les cryptos permettent aux gens d’accéder directement aux services financiers sans intermédiaires, évitant ainsi les frais élevés et les restrictions imposées par les banques traditionnelles.

Au Nigeria, par exemple, le Bitcoin s’utilise pour contourner les restrictions bancaires et participer à l’économie mondiale.

Les jeunes Nigérians utilisent la crypto pour préserver la valeur de leur argent face à l’inflation et aux dévaluations fréquentes de la monnaie locale. Cette adoption massive démontre le potentiel du itcboin à transformer la vie économique des Africains.

Briser les chaînes de la domination Financière

L’adoption du Bitcoin en Afrique représente une réécriture de l’identité économique du continent.

Aimé Césaire soulignait la nécessité de réécrire l’identité culturelle pour se libérer de l’oppression coloniale. De manière similaire, le Bitcoin offre une opportunité de réécrire l’identité économique de l’Afrique, permettant aux Africains de reprendre le contrôle de leur destin financier.

Le colonialisme a instauré une image de supériorité du Blanc, associée à la richesse et à l’intelligence. Aujourd’hui encore, cette perception persiste, où les normes occidentales dominent.

Le bitcoin, en tant que technologie universelle et accessible, défie ces perceptions et montre que l’innovation et la richesse peuvent également émerger de l’Afrique.

Des opportunités pour tous

Le Bitcoin crée des opportunités pour divers secteurs de la société africaine, des entrepreneurs technologiques aux agriculteurs locaux.

Les start-ups africaines utilisent la blockchain pour résoudre des problèmes locaux, comme le financement de projets agricoles ou la traçabilité des produits. Cela démontre que la technologie Bitcoin peut être adaptée aux besoins spécifiques des économies africaines.

Par exemple, la société BitPesa utilise la blockchain pour faciliter les paiements internationaux en Afrique.

En réduisant les coûts de transaction et en augmentant la vitesse des transferts, BitPesa aide les entreprises africaines à être plus compétitives sur le marché mondial.

Les défis de l’adoption du Bitcoin

L’adoption du Bitcoin en Afrique n’est pas sans défis. Les régulations gouvernementales strictes et l’absence de cadre juridique clair peuvent freiner l’usage des crypto-monnaies. De plus, la compréhension limitée de la technologie parmi la population générale constitue un obstacle majeur.

Il est essentiel que les gouvernements africains développent des politiques encourageant l’innovation tout en protégeant les consommateurs.

Parallèlement, des efforts d’éducation sont nécessaires pour expliquer les avantages et les risques du Bitcoin.

Des initiatives comme les formations en ligne et les ateliers communautaires peuvent jouer un rôle crucial dans cette démarche.

L’accès à l’infrastructure numérique reste un défi majeur en Afrique. Pour que le Bitcoin puisse réellement transformer l’économie africaine, il est crucial de garantir un accès Internet fiable et abordable.

Des innovations comme Manchakura, une solution permettant d’envoyer et de recevoir des bitcoins via SMS sans connexion Internet, montrent la voie en contournant les obstacles traditionnels.

Cependant, pour une adoption plus large et inclusive des technologies blockchain, des investissements dans les infrastructures de télécommunications sont également nécessaires. En combinant des solutions novatrices avec une amélioration de l’accès à Internet, l’Afrique peut pleinement exploiter le potentiel révolutionnaire du Bitcoin.

Découvrez : Afrique : un avenir radieux pour les marchés de prédiction

Ethiopie et réformes bancaires : la NBE redéfinit les taux de change

Vente aux enchères en éthiopie
Vente aux enchères des dévices étrangères en Éthiopie. Source : brefcrypto

La Banque Nationale d’Éthiopie (NBE) a récemment organisé une enchère spéciale de change, permettant à 27 banques de participer. Le taux moyen pondéré de change établi était de 107,9 Birr par dollar américain

L’importance des enchères de change

Le 7 août 2024, la Banque nationale d’Éthiopie (NBE) a mené une enchère spéciale de change. Celle-ci marque un tournant crucial dans le paysage financier du pays. En effet, l’initiative de cette enchère s’inscrit dans le cadre d’une série de réformes macroéconomiques visant à stabiliser le taux de change et à renforcer l’économie éthiopienne.

Cet évenement s’est vu obtenir la participation de 27 banques et a permis d’établir un taux moyen pondéré de 107,9 Birr par dollar américain. Ainsi, on pu réduire l’écart entre les taux officiels et ceux du marché parallèle.

Cette initiative reflète une volonté de renforcer la transparence et la confiance dans le système bancaire éthiopien. En outre, elle vise à transférer progressivement les transactions de change vers des circuits formels. Cela pourrait aider à stabiliser les flux de devises étrangères et à soutenir la monnaie nationale.

Post X de la NBE

La stabilisation des taux de change est cruciale pour l’Éthiopie. C’est un pays dont l’économie repose en grande partie sur les exportations. Les entreprises exportatrices, en particulier, bénéficieront de taux de change plus prévisibles. Ainsi, cela pourra faciliter la planification financière et la compétitivité sur les marchés internationaux.

Par ailleurs, en réduisant l’écart avec les taux du marché parallèle, la NBE espère décourager les transactions informelles et renforcer l’attractivité du système bancaire officiel.

Il est également essentiel de noter que cette initiative s’inscrit dans un contexte global où les économies en développement cherchent à se conformer aux normes internationales.

L’impact sur les importateurs et l’expansion des activités bancaires

Outre les exportateurs, les importateurs éthiopiens devraient également bénéficier de ces nouvelles enchères. Le Gouverneur de la NBE a souligné la croissance encourageante des volumes de transactions de change. Il a témoigné d’une confiance renouvelée des banques dans le soutien des opérations d’importation.

L’augmentation des volumes de transactions est un signe clair que les banques commencent à percevoir les enchères de change comme une opportunité stratégique. En effet, en participant activement à ces enchères, elles peuvent mieux gérer leurs réserves de devises et offrir des services plus compétitifs à leurs clients. Cette évolution pourrait conduire à une diversification accrue des produits bancaires disponibles. Cela renforçerait ainsi le rôle des banques dans l’économie éthiopienne.

La transition vers une participation bancaire plus active dans le marché des changes pourrait également avoir des effets positifs sur le long terme. En élargissant leurs activités au-delà des opérations traditionnelles, les banques éthiopiennes pourraient attirer de nouveaux investisseurs, tant nationaux qu’internationaux. Cette dynamique pourrait contribuer à une modernisation globale du secteur bancaire, le rendant plus résilient et adaptable aux fluctuations économiques mondiales.

Une vision d’avenir pour le secteur financier éthiopien

Le Gouverneur de la NBE a exprimé une ambition claire : aligner le système financier éthiopien sur les meilleures pratiques internationales tout en assurant une croissance durable. Cette initiative ne se limite pas à une simple réforme des taux de change. Elle fait partie d’un plan stratégique plus large visant à remodeler la taille, la forme et la portée du secteur financier du pays.

Les taux de change mis à jour de la Banque nationale d’Éthiopie (NBE)

Cette transformation s’avère essentielle pour l’Éthiopie, un pays en pleine transition économique. De ce fait, la NBE montre sa détermination à faire face aux défis économiques contemporains, notamment la volatilité des marchés mondiaux et les pressions inflationnistes internes. Ces mesures pourraient également stimuler la compétitivité du secteur financier éthiopien, attirant davantage de capitaux étrangers et facilitant l’intégration du pays dans l’économie mondiale.

Enfin, la NBE opte pour une communication claire et transparente pour assurer le succès de ses réformes. En effet, les résultats de l’enchère spéciale de change ont été intégrés dans le taux de change indicatif quotidien publié par la NBE le 8 août 2024. Cela offre une transparence accrue et une meilleure prévisibilité pour les acteurs économiques.

Afrique : un avenir radieux pour les marchés de prédiction

Afrique : un avenir radieux pour les marché de prédiction
Afrique : un avenir radieux pour les marché de prédiction. Source : brefcrypto

Plusieurs facteurs laissent entrevoir un avenir prometteur pour les marchés de prédiction décentralisés sur le continent africain. Bien qu’encore marginale, cette technologie promet de transformer la manière dont les Africains interagissent avec les informations et les marchés financiers.

La synergie des tendances mondiales en Afrique

L’Afrique est en train de saisir les opportunités offertes par la convergence de plusieurs tendances mondiales.

Obinna Uzoije, analyste nigérian des données et des politiques s’exprime à ce propos. Pour lui, le succès des marchés de prédiction repose sur l’exploitation de la prolifération des appareils mobiles. Elle repose aussi sur l’adoption massive des technologies numériques et l’appétit croissant pour les données.

Ces tendances sont particulièrement marquées en Afrique. En, effet sur ce continent, la pénétration du mobile dépasse souvent celle des infrastructures traditionnelles.

En tirant parti de ces outils, les Africains peuvent prendre des décisions plus éclairées. Ils peuvent stimuler l’innovation et favoriser la croissance économique.

Cependant, pour libérer pleinement ce potentiel, il est crucial de mettre en place des cadres réglementaires clairs. Mais aussi, il faut sensibiliser le public aux avantages des marchés de prédiction. Ainsi, La régulation et l’éducation pourront jouer un rôle clé pour instaurer la confiance et encourager l’adoption de ces nouvelles technologies.

Les marchés de prédictiopn : Une Révolution pour les Traders Africains

Les marchés de prediction promettent un monde où n’importe qui peut spéculer sur les résultats d’événements. En effet, on peut prédire des compétitions sportives et même des élections politiques via une plateforme décentralisée.

Les marchés de prédiction ouvrent des horizons financiers jusque-là inaccessibles pour de nombreux Africains. Cette démocratisation des marchés permet à tous de monétiser leur connaissance et leurs intuitions.

Prenons l’exemple de NODO, une plateforme communautaire africaine Web3. Celle-ci permet aux utilisateurs de parier sur des sondages de marché prédictifs. Qu’il s’agisse de prédire la montée d’une crypto ou l’évolution des actions, NODO offre des récompenses en stablecoins pour les prédictions correctes, des gains en GEM basés sur l’activité des utilisateurs et des jetons issus de partenariats stratégiques. Ces incitations transforment les marchés prédictifs en un jeu passionnant et potentiellement lucratif pour les traders africains.

Une Affinité Culturelle et un Intérêt Institutionnel Croissants

L’Afrique possède une culture riche en spéculation et en prise de risques. Ce sont des traits qui trouvent une expression moderne dans l’adoption des technologies blockchain. De ce fait, Chidubem Emelumadu, ancien responsable de la communication chez Binance, souligne que la jeunesse africaine, avide de nouvelles technologies, est particulièrement réceptive aux marchés de prédiction.

En fait, cette génération a grandi avec les téléphones mobiles et les réseaux sociaux. Elle est naturellement encline à adopter les innovations numériques.

Le PDG de Canza Finance partage cette vision optimiste. Il souligne l’augmentation de l’usage des portefeuilles d’actifs numériques et des téléphones mobiles. Pour lui, cela crée un terrain propice à l’essor des marchés prédictifs. En effet, l’Afrique pourrait bien devenir le leader mondial dans ce domaine. Mais seulement en intégrant des actifs du monde réel (RWA) et d’autres produits onchain innovants dans son économie.

L’enthousiasme pour les nouvelles technologies et les outils financiers laisse entrevoir des perspectives prometteuses pour l’adoption des marchés de prédiction. En s’appuyant sur les comportements existants et l’accès croissant à la blockchain, le commerce de détail et les institutions financières africaines pourraient devenir des acteurs majeurs sur ces marchés.

Découvrez : Voici les 10 Pays Africains détenant les plus grandes réserves d’Or !

Voici les 10 Pays Africains détenant les plus grandes réserves d’Or !

Or Afrique Top
les 10 pays africains détenant les plus grandes réserves d'or. Source : Bref Crypto

L’Afrique, continent riche en ressources naturelles, abrite certaines des plus grandes réserves d’or au monde. Ce métal précieux joue un rôle crucial dans l’économie globale et dans les stratégies financières des pays. Aujourd’hui, nous allons explorer les dix pays africains détenant les plus grandes réserves d’or, révélant ainsi l’importance stratégique de l’or dans ces nations.

L’Or : Un pilier des réserves nationales

L’or est bien plus qu’un simple métal précieux; il est une pierre angulaire des réserves des banques centrales à travers le monde.

Selon le Conseil Mondial de l’Or, cette matière première offre une sécurité, une liquidité et des rendements que peu d’autres actifs peuvent égaler.

Ces caractéristiques en font un choix privilégié pour les banques centrales, qui détiennent environ un cinquième de l’or extrait au cours de l’histoire.

En Afrique, plusieurs pays ont pris des mesures significatives pour renforcer leurs réserves des métaux précieux. Par exemple, la Banque d’Ouganda a récemment lancé un programme d’achat domestique d’or pour contrer la diminution des réserves de devises étrangères et se prémunir contre les risques des marchés financiers internationaux.

Cette initiative rappelle celle du Zimbabwe, qui a introduit une nouvelle monnaie adossée à l’or pour stabiliser son économie.

Des pays comme l’Afrique du Sud, le Nigeria et Madagascar suivent des démarches similaires pour protéger leurs devises et lutter contre l’inflation.

Les titans de l’Or en Afrique

1. Algérie

En tête du classement, l’Algérie détient 174 tonnes d’or, faisant d’elle le pays africain avec les plus grandes réserves.

Située en Afrique du Nord, l’Algérie utilise ses réserves pour renforcer sa stabilité économique et se prémunir contre les fluctuations du marché mondial.

L’or algérien est un pilier de la stratégie financière du pays.

2. Afrique du Sud

L’Afrique du Sud, avec ses 125 tonnes d’or, se place en deuxième position. Historiquement, le pays a été un acteur majeur dans l’industrie minière mondiale.

Les réserves sud-africaines jouent un rôle crucial dans l’économie nationale, soutenant la monnaie et offrant une protection contre l’inflation. L’industrie aurifère reste un secteur clé, contribuant significativement aux revenus du pays.

3. Libye

La Libye, avec 117 tonnes d’or, occupe la troisième place. Malgré les défis économiques et politiques, le pays a réussi à maintenir des réserves substantielles.

Ces réserves offrent une stabilité économique précieuse, permettant à la Libye de naviguer dans des périodes de turbulences avec une base financière solide.

L’Or : Une stratégie de diversification

4. Égypte

L’Égypte, avec ses 80,73 tonnes d’or, est un acteur clé sur la scène africaine. Les réserves égyptiennes soutiennent la politique monétaire du pays et offrent une assurance contre les crises économiques.

En diversifiant ses réserves, l’Égypte assure une protection accrue contre les chocs économiques externes.

5. Maroc

Le Maroc détient 22,12 tonnes d’or, consolidant sa position en tant que joueur notable sur le marché africain.

Ces réserves contribuent à la stabilité économique du pays, offrant une sécurité financière contre les fluctuations des devises et les incertitudes du marché mondial.

6. Nigeria

Avec 21,37 tonnes d’or, le Nigeria montre un intérêt croissant pour ce métal précieux.

Les réserves du Nigeria sont un signe de sa stratégie de diversification, visant à protéger son économie des chocs pétroliers et à stabiliser sa monnaie.

Les autres acteurs importants possédant de l’Or

7. Maurice

Maurice, avec 12,44 tonnes d’or, utilise ses réserves pour diversifier son portefeuille financier.

Cette stratégie renforce la résilience économique du pays, offrant une protection contre les risques financiers globaux.

8. Ghana

Le Ghana, avec 8,74 tonnes d’or, maintient une présence significative dans le paysage aurifère africain.

9. Tunisie : Une approche prudente

La Tunisie détient 6,84 tonnes d’or, adoptant une approche prudente pour renforcer ses réserves.

10. Mozambique : Un Nouvel arrivant prometteur

Le Mozambique, avec 3,94 tonnes d’or, ferme ce top 10. En augmentant ses réserves, le Mozambique montre une ambition de renforcer sa position économique et d’assurer une stabilité financière pour l’avenir.

L’or reste un atout crucial pour les économies africaines, offrant une sécurité et une stabilité face aux incertitudes économiques mondiales.

Les pays africains, conscients de l’importance de cet actif, continuent de renforcer leurs réserves, se positionnant favorablement pour affronter les défis économiques futurs. En suivant les initiatives de ces nations, l’Afrique démontre son potentiel à jouer un rôle clé sur la scène économique mondiale.

Découvrez Éthiopie : la vente aux enchères de dollars pour stabiliser le Birr

La Blockchain révolutionne l’aviation : Efficacité accrue et réduction des Coûts

La Blockchain révolutionne l'aviation
La Blockchain révolutionne l'aviation. Source : brefcrypto

La blockchain permet une réduction de 7 % des coûts de fret et une diminution de 90 % des erreurs de communication dans l’aviation. C’est une preuve grandiose de transparence et d’efficacité dans la technologie de chaine de blocs.

Réduction des Coûts Opérationnels

Une étude menée par Aventus à l’aéroport d’Heathrow a démontré une réalité incontestable. En effet, l’utilisation de la Blockchain permet une économie de 7 % sur les opérations de manutention du fret. Cette réduction des coûts est principalement due à des délais d’exécution plus courts et une localisation plus rapide des conteneurs.

Les avantages de la blockchain ne s’arrêtent pas là. La transparence qu’elle offre réduit les erreurs humaines. De plus elle améliore les communications entre les compagnies aériennes et les manutentionnaires au sol.

Les informations étant partagées en temps réel et de manière sécurisée, les compagnies aériennes peuvent redéployer le temps gagné sur des opérations plus productives. Cette rationalisation des processus se traduit par une efficacité opérationnelle accrue, bénéfique pour l’ensemble de l’industrie.

Amélioration de la communication dans l’aviation

La communication efficace est essentielle dans l’aviation, et la blockchain s’attaque directement à ce besoin. Aventus a réussi à réduire de 90 % les erreurs de communication pour les compagnies aériennes, grâce à la numérisation des processus obsolètes liés aux dispositifs de chargement unitaire (ULD). Depuis les années 1990, les modèles ULD utilisés dans les aéroports n’ont que peu évolué, entraînant des erreurs humaines coûteuses.

Mais avec la blockchain, les documents importants sont stockés de manière sécurisée, facilitant la conformité et réduisant les risques d’erreurs.

Alan Vey, fondateur d’Aventus, souligne que cette technologie permet de rationaliser les opérations et de gagner du temps précieux. Par contre, les systèmes de gestion des ULD obsolètes coûtent aux compagnies aériennes plus de 1,6 milliard de dollars par an. En réduisant ces coûts, la blockchain offre un avantage compétitif significatif aux compagnies aériennes.

Optimisation des Temps de Chargement

Un autre domaine où la blockchain démontre son efficacité est l’optimisation des temps de chargement. En effet, un pilote a pu réduire les temps de chargement de 28 % en améliorant les charges de travail des ULD obsolètes. Cette réduction a un impact direct sur la productivité et la capacité opérationnelle du personnel aérien.

En outre, le temps de documentation manuelle, souvent source de retards et d’erreurs, a été réduit de 83 % grâce à la technologie blockchain.

Michelle Roosevelt, directrice d’Aviation Perishables Handling, décrit la solution Web3 d’Aventus comme rapide et réactive. Elle témoigne des énormes améliorations en termes de productivité et de gestion des conteneurs.

Ainsi, la blockchain se positionne comme une technologie incontournable pour l’industrie aéronautique. Alan Vey d’Aventus affirme aussi que l’aviation est mûre pour l’innovation.

Les résultats obtenus démontrent que les solutions basées sur la blockchain ne sont pas seulement théoriques, mais qu’elles apportent des bénéfices tangibles et mesurables.

La blockchain révolutionne l’industrie aéronautique en améliorant l’efficacité opérationnelle, en réduisant les coûts et en optimisant les processus de communication. Les études et implémentations récentes montrent que cette technologie est bien plus qu’une simple tendance.

Découvrez : Blockchain au pouvoir ? Le grand projet de Robert F. Kennedy Jr s’il accède à la présidence

Éthiopie : la vente aux enchères de dollars pour stabiliser le Birr

Éthiopie: vente aux enchères des dollars
L'Éthiopie annonce la vente aux enchère des dollars pour stabiliser le Birr. Source : brefcrypto

L’Éthiopie, confrontée à une chute dramatique de sa monnaie locale, est décidée à vendre aux enchères les dollars américains pour stabiliser sa situation économique.

Une reforme cruciale pour le Birr

La Banque Nationale d’Éthiopie (NBE) a annoncé qu’elle organise une vente aux enchères de dollars américains ce 7 août 2024. Cette annonce, faite dans un post X, souligne les ventes aux enchères d’autres devises étrangères au cours des semaines à venir. Mais tout dependra des conditions du marché.

La décision de laisser flotter le Birr a marqué un tournant majeur dans la politique monétaire éthiopienne. Cette démarche, bien que risquée, a été perçue comme une tentative audacieuse de réformer une économie éthiopienne. Celle-ci, en effet, s’étouffe depuis des décennies par de contrôles stricts de l’Etat sur les devises.

En flottant le Birr, l’Éthiopie a cherché à unifier un marché divisé en deux taux de change distincts. Il s’agit d’un taux de change officiel et un autre parallèle. En fait, ces deux taux créaient des distorsions et des opportunités d’arbitrage nuisibles à l’économie.

Mais depuis cette décision, le Birr a perdu environ 47 % de sa valeur par rapport au dollar américain. De ce fait, il a atteint un taux de change de 94,62 Birr pour un dollar.

La dépréciation rapide du Birr a suscité des craintes d’une inflation galopante. La vie quotidienne des Éthiopiens n’a pas manqué d’en subir les conséquences en devenant encore plus difficile.

Toutefois, le Premier ministre Abiy Ahmed a défendu cette politique. Il a affirmé sa nécessité pour éliminer les disparités entre les différents taux de change et pour stabiliser le marché à long terme.

https://twitter.com/AbiyAhmedAli/status/1817576086555033807

La vente aux enchères : Un outil de stabilisation

L’initiative de la vente aux enchères des devices étrangères permet aux banques de faire des offres pour obtenir des dollars. En effet, le dollar est une device cruciale pour les transactions internationales et les réserves de change.

Les conditions de cette vente aux enchères sont strictes. L’annonce souligne qu’aucune banque ne pourra recevoir plus de 20 % des fonds disponibles. Cela permet de garantir une répartition équitable des ressources.

De plus, les banques retenues devront régler leurs achats le jour même de l’adjudication. Il faut s’assurer d’une circulation rapide et efficace des devises sur le marché.

La vente aux enchères n’est pas une solution isolée. Mais il s’agit plutôt d’une partie d’une stratégie plus large visant à stabiliser l’économie éthiopienne.

Perspectives et enjeux

La situation économique en Éthiopie est délicate. La vente aux enchères de devises étrangères est une mesure temporaire. Elle vise à calmer les tensions sur le marché des changes et à renforcer les réserves de devises du pays.

Cependant, des défis importants subsistent, notamment le risque d’inflation et la nécessité de réformes structurelles profondes pour assurer une croissance économique durable.

Les analystes soulignent que pour réussir, l’Éthiopie devra biensûr stabiliser sa monnaie. Mais elle devra aussi renforcer ses institutions financières et diversifier son économie. L’agriculture reste le pilier de l’économie éthiopienne, mais il faut moderniser ce secteur et développer les industries manufacturières. Le but est de réduire la dépendance aux importations et stimuler les exportations.

Découvrez : Des millions de Dollars d’aide Americaine retrouvés aux mains des Talibans

Des millions de Dollars d’aide Americaine retrouvés aux mains des Talibans

Des millions de fond d'aide americaine aux mains de Talibans
Des millions de fond d'aide americaine aux mains de Talibans. Source : brefcrypto

Une enquête du SIGAR révèle des manquements dans le contrôle des bénéficiaires. Conséquence : Les Talibans ont capté au moins 239 millions de dollars de fonds destinés au développement.

Le Défi de la Transparence : Failles et Conséquences

Le retrait de l’armée américaine en 2021 a laissé un vide que les Talibans ont rapidement comblé. Ce contexte chaotique a permis à des sommes considérables de se retrouver, intentionnellement ou non, entre les mains des Talibans.

Une enquête récente du SIGAR (Inspecteur Général Spécial pour la Reconstruction de l’Afghanistan) révèle des manquements graves dans le contrôle des bénéficiaires de l’aide américaine. En effet, au moins 239 millions de dollars de fonds destinés à l’aide au développement auraient été détournés.

Post X

Deux des cinq bureaux du département d’État américain responsables de l’allocation des fonds ont échoué à vérifier adéquatement les organisations à but non lucratif afghanes recevant cette aide. Ce manque de diligence a permis aux Talibans de s’emparer de fonds destinés au développement. Ainsi, cela a créé un paradoxe tragique où l’aide internationale soutenait indirectement ceux qu’elle cherchait à contrer.

Les implications de ces erreurs sont profondes. Les fonds détournés ont renforcé la capacité des Talibans à gouverner. De plus, ils ont sapé les efforts de la communauté internationale. Pourtant, cette dernière cherche seulement à promouvoir la paix et la stabilité dans la région.

Le cas des fonds détournés souligne également un problème plus large. Il s’agit de la difficulté de contrôler efficacement les flux financiers dans des contextes instables.

Stratégies de Détournement

Les Talibans ont montré une remarquable adaptabilité en créant de fausses ONG et autres entités pour siphonner l’aide internationale.

Cette stratégie a permis au groupe de s’assurer des flux financiers constants, soutenant ainsi leurs activités militaires et politiques. Ces organisations fictives ont été habilement dissimulées sous le couvert de projets de développement légitimes. De ce fait, les autorités ne pouvaient pas facilement détecter le véritable bénéficiaire des fonds.

En outre, l’équipement militaire abandonné par l’armée américaine, évalué à environ 7 milliards de dollars, a renforcé leur arsenal. Cela a facilité leur prise de pouvoir et leur maintien au sommet. Ces équipements devaient servir initialement à renforcer les forces locales contre les insurrections. Mais ils ont finalement servi les intérêts des extrémistes

L’utilisation de ces ressources par les Talibans n’est pas seulement un échec tactique. Mais c’est aussi un échec stratégique majeur pour les États-Unis et leurs alliés. La perte de cet équipement sophistiqué et de ces fonds vitaux a renforcé la position des Talibans. De plus elle a affaibli la position de la communauté internationale dans la région. Ainsi, toute intervention future devient encore plus complexe et coûteuse.

Vers une aide plus sécurisée

La révélation de ces détournements appelle à une refonte complète des systèmes de vérification et de distribution de l’aide. Les organismes internationaux et les gouvernements donateurs doivent renforcer les processus de contrôle pour éviter que l’aide ne tombe entre de mauvaises mains.

Des audits plus rigoureux, des partenariats renforcés avec des entités locales crédibles et une surveillance accrue des projets sur le terrain sont nécessaires pour garantir que l’aide parvienne à ceux qui en ont véritablement besoin.

Cependant, il est crucial de reconnaître que même les systèmes les mieux conçus peuvent être contournés dans des contextes de conflit. La complexité de la situation en Afghanistan exige une approche plus nuancée et adaptable. Les leçons tirées de ces erreurs doivent informer non seulement les politiques futures en Afghanistan, mais aussi dans d’autres zones de conflit à travers le monde.

Atari et la supercherie on-chain : Un hack pour révéler la vérité

Kundan a piraté le jeu "on-chain" d'Atari.
Kundan a piraté le jeu "on-chain" d'Atari. Source : brefcrypto

Kautuk Kundan a piraté le jeu « on-chain » d’Atari pour démontrer qu’il ne respectait pas les standards de la blockchain. Par ce hack, il a révélé que le jeu d’Atari n’était pas réellement vérifiable sur la blockchain.

Un acte de défiance constructive

Une récente révélation du développeur Kautuk Kundan, fondateur et PDG de Stackr Labs, a révélé une supercherie. En effet, le développeur et son équipe de Stackr Labs ont orchestré un coup d’éclat en piratant le jeu Asteroids. Ce jeu a récemment été relancé par Atari sur la couche 2 du réseau Ethereum Base de Coinbase.

L’objectif était simple mais audacieux. Il s’agissait de prouver que le jeu, malgré ses prétentions « on-chain », n’était pas véritablement construit sur la blockchain. Pour faire cela, ils ont manipulé le tableau de classement sans même jouer une partie. Ensuite, ils ont démontré que le jeu reposait sur des appels API à des serveurs Web2, et non sur une blockchain.

Kundan a révélé ce subterfuge dans un post sur X, mettant en lumière l’absence d’activités « on-chain » lors de l’interaction avec le jeu.

https://twitter.com/Kautukkundan/status/1820480426416168960

Selon lui, ce manque de vérifiabilité sur la blockchain rend le système vulnérable à des manipulations. Cela qui pourrait en effet permettre à des acteurs malintentionnés de tricher. En ce sens, le piratage n’était pas une attaque. Il s’agissait plutot d’une démonstration visant à sensibiliser l’industrie à l’importance de la transparence et de la sécurité.

La leçon de vérifiabilité : Proof of Gameplay

L’un des enseignements majeurs de cette affaire est la nécessité pour les jeux se revendiquant « on-chain » de prouver leur transparence. Kundan a profité de l’occasion pour promouvoir son propre système, le Proof of Gameplay, développé par Stackr Labs. Ce système de roll-up Ethereum vise à garantir que chaque action dans le jeu est enregistrée et vérifiable sur la blockchain, offrant ainsi une véritable transparence aux utilisateurs.

Cette démarche s’inscrit dans une volonté d’améliorer l’intégrité des applications crypto. En effet, il faut s’assurer que les revendications de décentralisation et de vérifiabilité soient authentiques. Kundan insiste sur le fait que les jeux et produits qui prétendent être « on-chain » doivent être en mesure de prouver leur honnêteté via des engagements blockchain. Cela permettrait non seulement de renforcer la confiance des utilisateurs, mais aussi de préserver l’intégrité des systèmes de jeu.

L’Implication pour l’Avenir des Jeux Crypto

L’affaire du piratage du jeu Asteroids par Kautuk Kundan souligne la nécessité d’une vérifiabilité accrue pour éviter les abus et garantir une expérience de jeu équitable. Pour Kundan, ce hack est loin d’être une simple critique. Il s’agit d’une incitation à innover et à trouver des solutions pour les défis persistants des applications décentralisées.

De ce fait, Stackr Labs a ouvert la voie à une réflexion plus profonde sur les standards de l’industrie et sur la manière dont les jeux crypto peuvent véritablement bénéficier de la technologie blockchain. À travers cette démonstration, Kundan espère encourager les développeurs à adopter des pratiques plus rigoureuses et transparentes.

Découvrez : Australie : Enquête sur 2000 portefeuilles crypto compromis

Minage au Paraguay : aucune désertion malgré les hausses tarifaires

Minage au Paraguay
Minage au Paraguay : aucune desertion des sociétés. Source : brefcrypto

Les sociétés de minage de crypto restent au Paraguay malgré les récentes augmentations des tarifs de l’électricité.

Le Paraguay maintient ses mineurs de crypto

Récemment, l’Administration nationale de l’électricité du Paraguay (ANDE) a procédé à des augmentations de prix d’éléctricité. Il s’agit d’une augmentation de 15% des tarifs de l’électricité appliquée à l’industrie du minage des crypto.

Felix Sosa, président de l’ANDE, a confirmé que cette hausse tarifaire n’a pas entraîné un exode des sociétés de minage.

Contrairement aux rumeurs, aucune entreprise n’a résilié ses contrats. Cela s’explique par l’attractivité continue du Paraguay, malgré les coûts énergétiques légèrement plus élevés. Le pays offre encore une énergie parmi les plus abordables du monde, grâce à ses vastes capacités hydroélectriques.

Pour de nombreuses entreprises, cette augmentation n’est qu’un petit obstacle comparé aux avantages globaux du pays. En effet, le pays offre la stabilité énergétique et les politiques favorables aux investissements étrangers.

De plus, l’ANDE a récemment signé un contrat avec une nouvelle société de minage. Cette dernière ajoute 6 MegaWatts de consommation énergétique à Coronel Belbrano, Itapua. Cet événement témoigne de la confiance continue des entreprises dans le marché paraguayen. En fait, il se peut qu’ici les opportunités surpassent les défis perçus.

Un Écosystème en Croissance : Projets et Perspectives

Avec 72 sociétés opérant légalement, le Paraguay voit également émerger de nouveaux projets en attente d’approbation. Ces projets représentent un potentiel de 400 MégaWatts supplémentaires.

L’ANDE évalue ces projets pour s’assurer de leur conformité aux réglementations locales et de leur viabilité technique.

« Une évaluation technique est effectuée pour vérifier là où l’ANDE dispose de l’énergie nécessaire à l’installation de ce type de charge.« 

Cette approche rigoureuse vise à équilibrer les besoins en infrastructure énergétique et les ambitions des entreprises.

Les recettes attendues de ces activités de minage pourraient atteindre 100 millions de dollars cette année. Ainsi, ils renforçeraient l’importance stratégique de ce secteur pour l’économie paraguayenne.

En outre, les revenus issus de l’énergie fournie aux opérations de minage représentent déjà 13 % du total des revenus de l’ANDE. C’est un chiffre qui pourrait atteindre 20 % si tous les projets proposés sont approuvés.

Cependant, tout n’est pas sans difficulté. Des entreprises comme Penguin Group ont annoncé leur intention de quitter le Paraguay pour le Brésil, citant des préoccupations liées à la « cupidité excessive » de l’ANDE.

La stratégie à long terme : Un modèle de résilience

Malgré les défis, le Paraguay reste résilient et continue d’attirer des investissements dans le minage de crypto. Les autorités locales, conscientes des critiques, semblent prêtes à adapter leurs politiques pour garder le pays compétitif sur la scène internationale.

Le secteur de l’énergie, crucial pour l’économie nationale, se trouve ainsi au cœur d’une stratégie de développement durable qui vise à maximiser les avantages économiques tout en garantissant une utilisation responsable des ressources naturelles.

Cette résilience est un témoignage de l’engagement du Paraguay à rester une plaque tournante pour le minage de crypto, même face à des ajustements tarifaires ou à des critiques.

Découvrez : Bitcoin sous les 50 000 $ : L’ombre de Jump Crypto et des élections américaines

Australie : Enquête sur 2000 portefeuilles crypto compromis

Australie : enquete sur 2000 portefeuilles crypto
Australie : enquete sur 2000 portefeuilles crypto australiens. Source : brefcrypto

Plus de 2 000 portefeuilles d’Australie ont été compromis par des techniques sophistiquées de phishing ou hameçonnage. L’australie décide d’ouvir une enquête à ce propos.

L’opération Spincaster

L’opération « Spincaster », menée par Chainalysis, a mis en lumière les activités frauduleuses contre les portefeuilles crypto australiens.

Cette opération est une initiative menée par Chainalysis, une entreprise spécialisée dans la sécurité des crypto. Elle vise à identifier et à analyser les escroqueries de type « hameçonnage d’approbation » qui ciblent les utilisateurs de crypto en Australie.

Les résultats de cette enquête ont poussé la police fédérale australienne à lancer une série d’investigations approfondies. Le but est d’identifier les victimes et traquer les malfaiteurs.

Le surintendant-détective Tim Stainton a souligné l’importance de cette opération. En effet, c’est pour comprendre les nouvelles tactiques utilisées par les cybercriminels et renforcer la protection des Australiens.

La Réaction des Autorités et des Institutions Financières

Face à cette menace croissante, les autorités australiennes et les institutions financières n’ont pas tardé à réagir. Les principales banques du pays, incluant la Commonwealth Bank, la National Australia Bank, Westpac et ANZ, ont mis en place des mesures strictes pour prévenir les transactions suspectes vers les plateformes d’échange crypto. En bloquant ou en limitant ces transferts, elles cherchent à protéger les consommateurs contre les pertes financières.

En outre, ils ont organisé un atelier pour partager des informations cruciales sur les portefeuilles compromis. Ensuite ils ont formé les agents sur la traçabilité des fonds volés.

Ces actions s’inscrivent dans une stratégie globale visant à éduquer le public sur les risques des investissements en crypto. En effet, il s’agi aussi de fournir aux agents les outils nécessaires pour détecter les tentatives d’escroquerie en temps réel.

« Nous nous sommes engagés à fournir à tous les Australiens les connaissances et les ressources nécessaires pour se protéger contre la cybercriminalité.« 

Les Conséquences et l’Avenir de la Sécurité Numérique en Australie

Les répercussions des escroqueries d’hameçonnage d’approbation sont désastreuses. Depuis mai 2021, on a dérobé environ 4 milliards de dollars par ce biais, laissant des milliers d’Australiens démunis.

Les plateformes d’échanges crypto, tels que BTC Markets et Binance, se sont également mobilisés pour avertir leurs utilisateurs des dangers et renforcer leurs propres mesures de sécurité.

Cependant, la lutte contre ces crimes n’est pas sans défis. Les cybercriminels adaptent constamment leurs stratégies. Ils rendant la tâche des forces de l’ordre et des institutions financières de plus en plus complexe.

La coopération internationale et l’innovation technologique sont cruciales pour contrer cette menace. Les initiatives comme l’opération Spincaster montrent l’engagement des parties prenantes à protéger les utilisateurs et à maintenir l’intégrité du marché des crypto.

Découvrez : Les arnaques crypto : comment s’en protéger ? 

Bitcoin sous les 50 000 $ : L’ombre de Jump Crypto et des élections américaines

Bitcoin dump
les mouvements de Jump Crypto et l'incertitude des élections américaines ont fait chuter le Bitcoin sous les 50 000 $. Source : Bref Crypto

L’univers crypto est en ébullition, avec le bitcoin plongeant sous la barre des 50 000 $. Cette chute est attribuée à deux facteurs majeurs : les mouvements stratégiques de Jump Crypto et l’incertitude entourant les élections américaines.

Les mouvements de Jump Crypto

La récente volatilité du bitcoin et des autres cryptomonnaies trouve une partie de son explication dans les actions de Jump Crypto, la branche crypto de Jump Trading.

L’entreprise a déplacé des centaines de millions de dollars en actifs cryptos, notamment de l’éther et de l’USDT, vers des bourses centralisées. Ce mouvement a été interprété par beaucoup comme un signal de liquidation potentielle, alimentant ainsi des spéculations et des inquiétudes sur le marché.

Les rumeurs sur une possible enquête de la Commodity Futures Trading Commission (CFTC) américaine à l’encontre de Jump Crypto n’ont fait qu’amplifier la panique.

Ce climat d’incertitude a incité certains investisseurs à se retirer du marché, aggravant la chute des prix. Pour les observateurs avertis, cette situation illustre la fragilité des marchés de la cryptomonnaie face aux mouvements de grandes entités.

L’impact macroéconomique et boursier

Au-delà des seuls mouvements de Jump Crypto, le contexte macroéconomique joue un rôle crucial dans la récente dégringolade du Bitcoin.

La publication de chiffres de l’emploi décevants aux États-Unis, avec seulement 114 000 emplois créés, a ravivé les craintes de récession. Cette situation a entraîné une baisse significative des indices boursiers, le Nasdaq et le S&P 500 chutant respectivement de 2,43 % et 1,84 %.

Ces turbulences boursières se sont répercutées sur le marché crypto, souvent perçu comme un actif à haut risque.

De plus, la décision de Berkshire Hathaway de réduire sa participation dans Apple Inc. a ajouté une pression supplémentaire sur les marchés financiers.

En Asie, les indices japonais ont également subi une baisse significative, accentuant la tendance baissière mondiale.

Cette conjoncture montre l’interconnexion entre les marchés traditionnels et les cryptomonnaies, où les chocs économiques peuvent rapidement se propager.

L’incertitude électorale américaine

À l’approche des élections présidentielles américaines, le climat politique devient un facteur déterminant pour le marché crypto.

L’approbation croissante de la vice-présidente Kamala Harris et l’incertitude quant à l’avenir de la politique pro-crypto sous une administration potentiellement différente créent des tensions.

Le contraste entre Harris et le pro-crypto Donald Trump est notable, et les investisseurs se préparent à divers scénarios politiques.

Cette incertitude politique accentue la volatilité du Bitcoin et des autres cryptomonnaies.

Les investisseurs cherchent à anticiper les politiques fiscales et réglementaires susceptibles de se concrétiser.

Pour beaucoup, l’évolution des politiques américaines représente un risque majeur, d’autant plus que les États-Unis jouent un rôle central dans le paysage mondial des cryptomonnaies.

Le plongeon du Bitcoin sous les 50 000 $ met en lumière la vulnérabilité du marché face aux influences externes, qu’elles soient économiques, institutionnelles ou politiques. Les mois à venir seront décisifs pour l’avenir du bitcoin et des autres cryptomonnaies, alors que le monde suit de près ces évolutions.

Découvrez Quand une erreur se transforme en crime

Crypto : Quand une erreur se transforme en crime

Crypto.com envoie accidentellement une somme colossale à un couple australien
Crypto.com envoie accidentellement une somme colossale à un couple australien. Source : brefcrypto

Une erreur chez Crypto.com a entraîné l’envoi accidentel de 6,86 millions de dollars à un couple australien. Le risque de condamnation plane désormais sur eux pour avoir dépensé l’argent

Un acte de folie ou une opportunité imprévue ?

En mai 2021, Crypto.com a accidentellement envoyé une somme colossale de 6,86 millions de dollars à un couple australien. Il s’agit de Thevamanogari Manivel et Jatinder Singh, à qui Crypto.com devait rembourser seulement 100 dollars.

L’erreur est survenue lorsqu’un employé a mal saisi les informations de compte. Cette situation a causé un bouleversement dans la vie du couple et a soulevé des questions morales et juridiques

Dès la réception de cette somme colossale, Singh et Manivel ont choisi d’en dépenser une grande partie. En effet, ils ont acheté plusieurs propriétés et et distribuer des cadeaux généreux ça et là.

Les procureurs australiens, quant à eux, ne considèrent pas cet acte comme un simple coup de chance. Pour eux, il s’agit plutôt d’un crime délibéré, car le montant en jeu dépasse largement ce qui pourrait être excusé comme une erreur d’opportunité.

Le procureur Campbell Thomson a souligné l’importance de la justice dans cette affaire, arguant qu’une peine de prison est essentielle pour souligner la gravité de la situation.

Pourtant, l’avocat de Singh, Martin Kozlowski, présente une défense plus nuancée. Selon lui, son client n’aurait pas pleinement compris l’ampleur de l’erreur ni la gravité de sa réaction face à cette situation unique. Kozlowski met en avant le fait que les fonds provenaient d’une grande multinationale, ce qui aurait pu induire une confusion sur la légitimité de cet argent.

Un scénario de crime aux conséquences juridiques

La saga de cette erreur a pris une tournure encore plus complexe lorsqu’on a accusé Singh de vouloir fuir le pays. Il se peut qu’en mars 2023, seulement 4,9 millions de dollars avaient pu être récupérés. Apparement le couple avait déjà déplacé une partie des fonds à l’étranger. Cette situation renforce les arguments en faveur d’une peine d’emprisonnement. En fait, il s’agit non seulement de punir l’acte commis, mais de prévenir aussi toute évasion de la justice.

De plus, cette affaire se situe dans un contexte plus large d’une augmentation de la criminalité crypto en Australie. Le rapport de l’Australian Transaction Reports and Analysis Centre (AUSTRAC) a mis en lumière une hausse notable des activités criminelles en crypto. En effet, les crypto offrent l’anonymat et la rapidité des transactions. Ce contexte ne fait qu’accentuer l’importance de traiter ces incidents avec la plus grande rigueur.

Découvrez : Crypto : le jeune pirate de Coinbase condamné à 3,5 ans de prison

Makenowmeme : Un retour spectaculaire ou une énième illusion ?

Makenowmeme de retour sur X
Makenowmeme : retour sur X ou une énième illusion. Source : brefcrypto

Le compte X « makenowmeme », a fait sensation en annonçant son retour « d’entre les morts » sous le pseudo de @MNMwishdeath, prêt à frapper de nouvelles pièces. Cependant, cette résurrection a été de courte durée. Le compte semble avoir été à nouveau suspendu pour violation des règles de la communauté.

Les Memecoins : Un phénomène de la culture internet

Le 2 août, la plateforme X a désactivé le compte « makenowmeme » invoquant une infraction aux règles de la communauté.

Cette décision a immédiatement interrompu la création de nouveaux memecoins par ce biais, suscitant de vives discussions parmi les utilisateurs.

Quelques instants plus tard, la plateforme makenow.meme a annoncé qu’ils étaient de retour sur la plateforme X sous le pseudonyme de @MNMwishdeath avec un message fort déclarant :

« nous avons mis à jour notre pseudo X en @MNMWishdeath
nous sommes de retour d’entre les morts et prêts à frapper »

Quelques minutes plus tard le message a été retiré de la plateforme, reprenant l’ancienne anonce. Cette anonce diffusait à nouveau la suspension du compte X makenowmeme.

Cette suspension a suscité un vif débat. Les partisans des memecoins voient en cette action une atteinte à la liberté d’expression et à l’innovation.

Ils soutiennent que les memecoins ne sont pas seulement des blagues, mais aussi des expériences financières et sociales.

Cependant, d’autres pointent les risques associés à ces projets souvent non régulés. Ils peuvent en effet facilement tourner à la fraude ou à l’escroquerie.

L’impact de la suspension sur la communauté et le marché

L’arrêt de « makenowmeme » a eu un impact significatif sur la communauté des memecoins. La suspension de ce compte a mis en lumière les défis auxquels ces projets sont confrontés, notamment en matière de réglementation et de sécurité.

Les utilisateurs de cette plateforme ont exprimé leur frustration face à cette décision. En effet, ils espéraient la restauration définitive du compte tel que promis par les propriétaires.

Cette situation a provoqué une onde de choc sur le marché des memecoins. Certains voyant cette suspension comme un signe de la fin de l’engouement pour ces crypto atypiques. Néanmoins, d’autres estiment que cette pause pourrait être bénéfique. Ils encouragent une réflexion plus approfondie sur les risques et les opportunités liés aux memecoins.

La recherche d’une nouvelle plateforme ou d’une alternative pour continuer la création de ces monnaies montre la résilience et la détermination de la communauté.

L’avenir des memecoins reste incertain, mais plusieurs éléments pourraient influencer leur évolution. D’une part, la popularité croissante des mèmes et de la culture Internet continue de fournir un terreau fertile pour de nouvelles idées et projets. En effet, en quelques instant seulement des memecoins sur le retour de la plateforme makenowmeme sur X n’ont pas tardé à etre créés. Il s’agit des memecoins « WE’RE BACK » avec une capitalisation de 7000$ dans un laps de temps.

Memecoins générés par la plateforme. Source : makenow.meme

D’autre part, les régulateurs et les plateformes sociales deviennent de plus en plus vigilants face à la prolifération de ces actifs numériques. Cela pourrait limiter leur développement.

Découvrez : Actifs crypto : Une nouvelle catégorie de biens personnels ?

Memecoin : L’essor et la chute d’un phénomène viral

Memecoin : suspension du compte X makenowmeme
Memecoin : suspension du compte X @makenowmeme. Source : brefcrypto

La plateforme X a suspendu le compte « makenowmeme », qui permettait de créer des memecoins sur Solana via un simple post. Populaire avec 15 000 adeptes, ce service facilitait la frappe de jetons numériques humoristiques.

Une révolution virale des memecoins

Les memecoins sont des jetons souvent basés sur des mèmes ou des concepts humoristiques. Ils sont devenus populaires grâce à leur capacité à générer de l’intérêt rapidement et à capter l’attention des masses. Le concept est simple : créer un jeton numérique associé à une blague ou une tendance virale. Cependant, la simplicité de leur création cache une réalité complexe.

Le compte « makenowmeme » sur X a simplifié ce processus encore davantage. Avec un public de 15 000 adeptes, il permettait aux utilisateurs de lancer des memecoins sur la blockchain Solana en publiant un simple message. Ce message devait inclure un $ticker, une description du token, et taguer @makenowmeme.

https://twitter.com/ASvanevik/status/1818561703921303693
Source : Post X

En quelques clics, on pouvait échanger un nouveau memecoin, souvent avec des résultats étonnants. Mais cette facilité d’accès a également soulevé des préoccupations concernant la sécurité et la régulation.

Le Modèle Économique Derrière les Memecoins

Le modèle économique des memecoins repose sur des mécanismes de courbe de liaison et de liquidité. Lorsque les utilisateurs achetaient des memecoins, la liquidité était automatiquement déposée sur l’échange décentralisé Solana Raydium, puis on brulait une partie de cette liquidité pour maintenir la rareté du token. Ce processus a permis à certains memecoins de prendre rapidement de la valeur et créer une opportunité pour des profits rapides.

Un exemple frappant est le cas du token « Dogs », qui a atteint une capitalisation boursière de 184 000 dollars. Les airdrops de jetons MNM étaient offerts lorsque les memecoins atteignaient certains seuils de capitalisation et de volume.

Cela a attiré l’attention des traders cherchant à profiter de la volatilité et des opportunités uniques offertes par ces tokens. Cependant, la spéculation intense autour de ces actifs éphémères a également conduit à des fluctuations de prix sauvages et à des pertes potentielles pour les investisseurs imprudents.

La Suspension de « makenowmeme » : Implications et Réflexions

Le 2 août, la plateforme X a suspendu le compte « makenowmeme », citant une violation des règles de la communauté. Cette action a stoppé net la création de nouveaux memecoins via ce canal, provoquant un débat animé parmi les utilisateurs.

Les propriétaires du compte ont affirmé qu’ils cherchaient à restaurer leur accès et à relancer la frappe de monnaie.

Source : makenow.meme

« Le compte @makenowmeme X a subi une suspension et nous cherchons à le rétablir. Nous interrompons le Minting pour l’instant. Une mise à jour officielle sera faite sur ce site dès qu’une solution sera prête. »

En attendant, les traders et les créateurs de memecoins sont dans l’incertitude, se demandant quand le service sera rétabli.

Cette suspension met en lumière les défis et les risques associés à la création et à la distribution de memecoins. Bien que ces jetons puissent offrir des opportunités de gains rapides, ils présentent également des risques importants.

La régulation et la gouvernance des plateformes de médias sociaux jouent un rôle crucial dans la protection des utilisateurs contre les arnaques et les pratiques douteuses.

Découvrez : Google : Les modèles d’Intelligence Artificielle Gemma 2

Google : Les modèles d’Intelligence Artificielle Gemma 2

Les avancées de Google en IA
Les avancées technologiques de Google en IA. Source : brefcrypto

Google annonce une nouvelle serie de modèles IA, axés sur la sécurité et la transparence. Il s’agit de la série Gemma 2 qui propose de solutions innovantes pour répondre aux besoins des développeurs et des chercheurs.

Gemma 2 : Vers une IA Open-Source

Mercredi 31 juillet, google a annoncé le nouveau modèle d’IA, Gemma 2. Pour Google il s’agit d’un nouveau modèle ouvert, le meilleur de sa catégorie, en 27 milliards (27B) et 9 milliards (9B) de paramètres.

https://twitter.com/googledevs/status/1818681730460455270
Post X de Google

En effet, l’un des aspects les plus révolutionnaires de la série Gemma 2 est son approche open-source. C’est un choix stratégique qui permet à un large éventail de développeurs d’accéder à des outils puissants.

Contrairement à la série Gemini, la série Gemma se veut plus inclusive, rappelant la démarche de Meta avec les modèles Llama (Large Language Model Meta AI).

Le modèle Gemma 2 2B, par exemple, est un modèle léger et polyvalent. Il est conçu pour fonctionner sur une variété de matériels, des ordinateurs portables aux appareils périphériques. Cette flexibilité offre des possibilités sans précédent pour l’innovation dans le domaine de l’IA.

Pour Google, Gemma 2 2B surpasse tous les modèles GPT-3.5 sur le Chatbot Arena. Il démontre ainsi ses capacités exceptionnelles en matière d’IA conversationnelle.

Les scores du classement de LMSYS Chatbot Arena
Les scores du classement de LMSYS Chatbot Arena au 30 juillet 2024

L’ouverture de ces modèles facilite l’intégration dans des environnements divers. Les chercheurs et les développeurs pourront travailler avec des technologies de pointe sans des contraintes de plateformes propriétaires. Cette accessibilité est un atout majeur pour les petites entreprises et les organisations à but non lucratif. Elles peuvent désormais bénéficier des avancées technologiques sans coûts prohibitifs.

ShieldGemma : Sécurité et modération des contenus

Avec le modèle ShieldGemma, Google répond à une demande croissante de sécurité dans le traitement des contenus générés par l’IA. ShieldGemma est conçu pour agir comme un classificateur de sécurité. Il est capable de détecter et de filtrer les contenus toxiques tels que les discours haineux ou les contenus sexuellement explicites.

ShieldGemma se distingue par sa capacité à intervenir à la fois au niveau des invites vers le modèle génératif et des contenus générés. Cela permet de maintenir un environnement numérique sûr et respectueux. Ainsi il protège les utilisateurs contre les abus et les contenus inappropriés.

L’importance de telles mesures de sécurité est soulignée par les récentes mises en garde de spécialistes du secteur, qui appellent à une régulation plus stricte des technologies d’IA pour prévenir les dérives.

Gemma Scope : Vers une transparence accrue

La transparence est un autre pilier fondamental des nouveaux modèles de Google, incarné par Gemma Scope. Ce modèle permet aux développeurs de mieux comprendre les processus internes des modèles Gemma 2. Ils rendent accessibles les mécanismes complexes de l’IA.

Gemma Scope utilise des réseaux des neurones spécialisés pour décortiquer les informations denses. Il facilite ainsi l’interprétation des données traitées par l’IA.

Cette transparence est essentielle pour la confiance des utilisateurs. Mais elle l’est aussi pour le développement d’applications plus robustes et fiables. En permettant une meilleure compréhension des décisions prises par l’IA, Gemma Scope aide à améliorer la fiabilité des systèmes.

De plus, il aide à garantir que les technologies déployées respectent les standards éthiques et légaux. Cela répond également aux préoccupations des pouvoirs publics, qui surveillent de près l’évolution de l’IA pour s’assurer qu’elle ne constitue pas une menace pour la société.

Decouvrez : Actifs crypto : Une nouvelle catégorie de biens personnels ?

Actifs crypto : Une nouvelle catégorie de biens personnels ?

une nouvelle catégorie de biens personnels pour les actifs crypto
une nouvelle catégorie de biens personnels pour les actifs crypto. Source : brefcrypto

En réponse à l’inadéquation des catégories actuelles de biens personnels, la commission de loi d’Angleterre et du Pays de Galles propose de créer une « troisième catégorie » de biens personnels pour mieux encadrer les actifs numériques, tels que les crypto et les NFT.

Une troisième catégorie de biens personnels

Les actifs numériques, tels que les crypto et les jetons non fongibles (NFT), ont bouleversé les concepts traditionnels de propriété. De plus, il y a eu des freins à l’adoption massive de ces derniers. La commission de loi d’Angleterre et du Pays de Galles, conscient des défis juridiques que posent ces nouvelles formes de biens, a publié le 30 juillet, un rapport recommandant des réformes législatives.

Post X de la Commission de Loi d’Angleterre

Actuellement, le droit anglais distingue les biens personnels en deux grandes catégories. En effet, il s’agit des biens en possession, correspondant aux biens tangibles, et les biens en action. Cette deuxième catégorie inclue les biens intangibles comme les droits ou les créances.

Or, les actifs crypto, par leur nature hybride, ne se conforment pas aisément à cette dichotomie. Ils peuvent être à la fois possédés et actionnés. Cela complique leur qualification juridique et leur gestion en cas de litige.

La proposition de la Commission de Loi vise à créer une nouvelle catégorie de biens personnels, spécifiquement conçue pour les actifs crypto. Cette initiative ne se contente pas de reconnaître l’existence des actifs numériques. Mais elle cherche à les protéger de manière adéquate.

En créant une catégorie distincte, le droit anglais pourrait offrir une clarté juridique indispensable. Ainsi, il serait aisé de resoudre des conflits et protéger les droits de propriété des utilisateurs des actifs crypto.

Les défis de la reconnaissance juridique des qatifs crypto

Le principal défi réside dans la reconnaissance juridique des caractéristiques uniques des actifs crypto. Contrairement aux biens traditionnels, ils ne possèdent pas de forme physique et leur valeur peut fluctuer de manière extrême. De plus, les transactions impliquant des actifs crypto se font souvent via des réseaux décentralisés, échappant ainsi à la juridiction traditionnelle.

En proposant cette troisième catégorie, la Law Commission tente de concilier la flexibilité de la common law avec la réalité technologique des actifs crypto. Il ne s’agit pas seulement de créer une nouvelle étiquette juridique, mais de mettre en place un cadre qui permettrait de traiter les actifs crypto avec la nuance et la spécificité qu’ils requièrent.

Cette approche pourrait également servir de modèle à d’autres juridictions, cherchant à encadrer ces nouvelles formes de propriété de manière efficace.

Vers une réforme législative globale?

Le rapport de la Commission de Loi ouvre la voie à une réforme législative majeure en Angleterre et au Pays de Galles. La proposition d’une troisième catégorie de biens personnels pour les actifs crypto ne se veut pas définitive; elle laisse la porte ouverte à des évolutions futures.

Les régulateurs, dont la Banque d’Angleterre et la Financial Conduct Authority, étudient actuellement cette recommandation, notamment en lien avec leur initiative Digital Securities Sandbox.

Ce cadre législatif, s’il est adopté, pourrait non seulement clarifier les droits de propriété des détenteurs de actifs crypto, mais aussi encourager l’innovation et la croissance dans ce secteur.

La création d’une troisième catégorie de biens pourrait également faciliter l’intégration des actifs crypto dans le système financier traditionnel, tout en assurant une protection juridique adéquate pour les investisseurs et les utilisateurs.

Découvrez : Microsoft : L’IA et les enjeux financiers

Microsoft : L’IA et les enjeux financiers

Les investisseurs Microsoft impatients des résultats
Les investisseurs Microsoft impatients des résultats. Source : brefcrypto

L’intelligence artificielle (IA) est au cœur des préoccupations de Microsoft, qui a investi massivement dans ce domaine. Pourtant, les investisseurs s’interrogent sur le rythme des retours financiers de ces investissements. Ils attendent particulièrement les résultats trimestriels à venir, qui incluent les performances de la plateforme de cloud Azure.

Entre espoir et crainte

Les investisseurs de Microsoft expriment des inquiétudes quant à la rentabilité immédiate des investissements colossaux dans l’IA. Azure, le service d’informatique en nuage de Microsoft, affiche une croissance stable. L’augmentation d’un trimestre à l’autre est de 31% selon les données de Visible Alpha. Cependant, cette croissance semble insuffisante pour justifier les milliards de dollars alloués au développement des technologies d’IA.

Ces préoccupations ne sont pas isolées. La Big Tech, comprenant des entreprises comme Google et Meta, est confrontée à des attentes élevées en matière de retour sur investissement dans l’IA. Les analystes estiment que Microsoft a augmenté ses dépenses d’investissement de 53 % sur une année. Il a atteint 13,64 milliards de dollars, pour répondre à ces enjeux. Néanmoins, l’équilibre entre investissement et rentabilité reste délicat, avec un marché attentif aux moindres fluctuations.

L’IA, Une Vision à Long Terme

Malgré les incertitudes à court terme, Microsoft continue de croire en l’avenir de l’IA. L’IA a contribué à la croissance d’Azure en 2024 à 7%. Ce qui témoigne le potentiel de ces technologies. L’entreprise a vu ses revenus annuels mondiaux atteindre 211,92 milliards de dollars en 2023. Il s’agit d’une augmentation significative par rapport à l’année précédente.

Le pari de l’IA s’inscrit dans une vision à long terme. En effet, les infrastructures et les solutions intelligentes joueront un rôle crucial dans la transformation numérique. Microsoft, en se positionnant comme un leader dans ce domaine, mise sur une adoption accrue de l’IA par les entreprises et les gouvernements. Cependant, cette stratégie nécessite des dépenses importantes en infrastructures, ce qui alimente les doutes sur la viabilité financière immédiate.

Une Stratégie Risquée mais Visionnaire

Les résultats à venir sont cruciaux pour évaluer l’efficacité de la stratégie de Microsoft. La société devrait enregistrer une hausse de 14,6 % de son chiffre d’affaires pour la période avril-juin, bien que cette croissance soit inférieure aux attentes en raison d’une performance moins robuste de ses divisions Windows et Xbox. De plus, une panne mondiale majeure liée à un logiciel de cybersécurité de CrowdStrike a mis en lumière la vulnérabilité des infrastructures numériques, soulevant des questions sur la sécurité des services basés sur le cloud.

Malgré ces défis, les actions de Microsoft ont augmenté de 13 % en 2024, témoignant de la confiance persistante des investisseurs dans la vision à long terme de l’entreprise. Cette dynamique est soutenue par des comparaisons avec des concurrents comme Alphabet, dont les bénéfices ont également été stimulés par les investissements en IA. La compétition féroce dans ce secteur accentue les pressions sur Microsoft pour démontrer des résultats tangibles de ses initiatives en IA.

Découvrez : Crypto et fraude : Le procès d’Andrew Left

Crypto et fraude : Le procès d’Andrew Left

L'affaire Andrew Left
Andrew Left accusé de fraude. Source : brefcrypto

Andrew Left, le fondateur de Citron Research, est accusé de fraude financière sur des titres boursiers. Left plaide non coupable, affirmant son innocence face à des accusations graves.

Les accusations et la défense de Left

Le 26 juillet, Left a comparu devant un tribunal fédéral à Los Angeles. Il a fermement nié les accusations portées contre lui. La Securities and Exchange Commission (SEC) et le ministère de la Justice des États-Unis allèguent que Left aurait manipulé le marché en donnant des recommandations contradictoires à ses lecteurs. Selon eux, il aurait profité de cette confusion pour réaliser des gains substantiels. Il a accumulé 16 millions de dollars en profitant de la volatilité des actions qu’il recommandait d’acheter ou de vendre.

Andrew Left de Citron parle à Bloomberg le 12 juillet 2023. Youtube

Son avocat, James Spertus, a défendu son client en qualifiant le dossier des autorités de « défectueux ». Selon Spertus, Left n’avait aucune obligation de divulguer ses intentions personnelles de trading. Il affirme que les actions de son cleint étaient parfaitement légales dans le cadre des règles actuelles.

Les implications pour l’industrie crypto

La controverse entourant Andrew Left ne se limite pas aux seuls marchés boursiers traditionnels. Citron Research a également été active dans le secteur des crypto. Il a même critiqué ouvertement des entreprises comme Coinbase et d’autres acteurs majeurs du marché. En fait, Citron a souvent joué un rôle de catalyseur de la volatilité du marché en recommandant de vendre à découvert certaines actions liées à la crypto.

D’autres vendeurs à découvert ont suivi cette tendance. Par exemple, Culper Research a publié un rapport cinglant sur IREN, une société minière de Bitcoin. Il a qualifié ses promesses de développement en intelligence artificielle et calcul haute performance de « grandement exagérées ».

Ce type de rapport peut avoir des effets dévastateurs sur les cours des actions. La baisse de 24,6 % des actions d’IREN après la publication du rapport en témoigne largement.

Le futur des vendeurs à découvert et la régulation

Alors que l’affaire contre Andrew Left progresse, elle pourrait bien devenir un cas de référence pour la régulation future des pratiques de vente à découvert. L’industrie des crypto, encore relativement jeune et non régulée, pourrait être particulièrement affectée. La question centrale demeure : jusqu’à quel point les vendeurs à découvert doivent-ils être tenus responsables des impacts de leurs analyses et recommandations sur le marché?

Cette affaire pourrait également pousser les régulateurs à revoir les règles encadrant les divulgations obligatoires des intentions de trading, surtout pour des acteurs influents comme Citron. Alors que Left continue de plaider son innocence et refuse toute négociation avec le gouvernement, l’issue de ce procès pourrait redéfinir les frontières de l’éthique dans le monde de la finance.

Découvez : Apple Intelligence : Une révolution technologique rétardée

Apple Intelligence : Une révolution technologique rétardée

Apple Intelligence reporté
Apple Intelligence reporté pour Octobre. Source : brefcrypto

Apple Intelligence pourrait ne pas être de la partie dès le lancement d’iOS 18 avec la série d’iPhone 16. Un report de cette fonctionnalité tant attendue est évoqué, et suscite autant de curiosité que de spéculations.

Un retard stratégique pour une perfection assurée ?

La rumeur enfle depuis le rapport de Bloomberg du 28 juillet. En effet, Apple Intelligence est prévue pour être l’une des nouveautés phares d’iOS 18. Mais il se pourrait que la nouveauté tant attendue ne sera pas prête pour le grand jour. Les sources anonymes citées évoquent un déploiement décalé à octobre. Il se peut que cela permettra aux développeurs de peaufiner les derniers détails et éradiquer les bugs potentiels.

Source : Apple X

Cette décision, bien que surprenante, s’inscrit dans une logique de perfectionnement. En mettant l’accent sur la stabilité, Apple démontre une fois de plus son engagement envers la qualité.

Les versions bêta d’iOS 18.1 et d’iPadOS 18.1 seront accessibles dès la fin de juillet. Cela offre aux développeurs un terrain de jeu pour tester et optimiser les fonctionnalités de l’Apple Intelligence.

Pour les utilisateurs, cette attente prolongée pourrait sembler frustrante. Cependant, elle témoigne de l’ambition d’Apple de proposer une innovation mature et robuste. En retardant le lancement, la firme de Cupertino espère éviter les critiques acerbes et les retours négatifs qui ont parfois terni les précédents lancements de logiciels.

Les promesses de l’Apple Intelligence

Malgré ce report, l’Apple Intelligence demeure une promesse technologique majeure. Annoncée en partenariat avec OpenAI, cette innovation s’inscrit dans la lignée des évolutions technologiques marquantes de la marque. L’intégration transparente de ChatGPT au sein des nouveaux systèmes d’exploitation promet de révolutionner l’interaction des utilisateurs avec leurs appareils.

L’Apple Intelligence ne se contente pas d’améliorer Siri, l’assistant vocal emblématique de la marque. Elle offre une palette de nouvelles fonctionnalités, allant de la synthèse de longs textes et audios à la génération de graphiques détaillés et personnalisés.

Grâce à GPT-4o, la dernière version de ChatGPT d’OpenAI, les interactions deviennent plus naturelles et intuitives. Il enrichit ainsi l’expérience utilisateur de manière significative.

Cette avancée technologique ne se fait pas sans controverse. Elon Musk, figure emblématique du monde technologique, a vivement critiqué cette intégration, menaçant même de bannir les appareils Apple de ses entreprises. Un débat sur la sécurité et la confidentialité des données est ainsi imminent. Il pose la question de l’équilibre entre innovation et protection des utilisateurs.

Un lancement en moitié mais prometteur

Le lancement d’iOS 18 sans l’Apple Intelligence pourrait initialement décevoir certains utilisateurs. Mais Apple, fidèle à son image de marque, préfère retarder une fonctionnalité clé plutôt que de risquer une expérience utilisateur dégradée.

La mise à disposition des versions bêta dès la fin juillet permettra aux développeurs de s’approprier les nouvelles fonctionnalités, d’identifier les éventuels bogues et d’apporter les corrections nécessaires. Cette période de rodage est cruciale pour garantir que l’Apple Intelligence, lorsqu’elle sera enfin disponible en octobre, répondra aux attentes élevées des utilisateurs.

En conclusion, ce retard, bien que regrettable, s’inscrit dans une démarche de qualité et de rigueur. Apple mise sur la stabilité et la performance, des valeurs qui ont toujours fait sa renommée. L’Apple Intelligence, lorsqu’elle sera finalement déployée, promet de transformer l’expérience utilisateur, et marquer une nouvelle étape dans l’ère de l’intelligence artificielle.

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