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Bitcoin à l’ère de l’IA : Un jackpot de 13,9 milliards !

Bitcoin IA
Les mineurs de Bitcoin pourraient gagner 13,9 milliards de dollars par an en adoptant l'IA. Source : BrefCrypto

Le Bitcoin se trouve aujourd’hui à un tournant fascinant de son histoire. Avec l’avènement de l’intelligence artificielle (IA) et du calcul haute performance (HPC), une nouvelle opportunité s’offre aux mineurs de Bitcoin : celle de multiplier leurs profits de manière spectaculaire. Selon un rapport récent de VanEck, les mineurs pourraient ajouter jusqu’à 13,9 milliards de dollars par an à leurs revenus en adoptant ces technologies de pointe.

La synergie Bitcoin-IA : Une alliance énergétique

Les mineurs de Bitcoin, connus pour leur besoin insatiable en énergie, pourraient tirer parti de la demande croissante des entreprises d’IA en transformant une partie de leur capacité énergétique en infrastructure dédiée au calcul haute performance.

Selon VanEck, si les mineurs convertissent seulement 20 % de leur capacité actuelle vers l’IA et le HPC d’ici 2027, ils pourraient générer des revenus supplémentaires de 13,9 milliards de dollars par an sur une période de 13 ans.

Ce potentiel de croissance est non seulement impressionnant, mais il souligne aussi l’importance stratégique de l’énergie dans le futur de l’économie numérique.

L’idée derrière cette synergie est simple : les entreprises d’IA ont un besoin croissant de puissance de calcul, tandis que les mineurs de Bitcoin possèdent l’infrastructure énergétique nécessaire.

Cette convergence permettrait non seulement de diversifier les sources de revenus des mineurs, mais aussi de réduire leur coût du capital grâce aux investissements des clients de l’IA.

Le cas de Core Scientific, qui a signé un contrat lucratif avec la société d’IA CoreWeave, illustre bien cette tendance. Cet accord, qui devrait générer plus de 3,5 milliards de dollars par an, montre le potentiel de la fusion entre le minage de Bitcoin et l’IA.

Les défis du minage à l’ère de l’IA

Si les opportunités sont nombreuses, le chemin vers ce nouveau modèle économique n’est pas sans embûches.

Le minage de Bitcoin est actuellement moins rentable qu’il ne l’était auparavant, notamment en raison de la baisse du prix de hachage, estimée à 40 % en dessous des niveaux d’avant la dernière réduction de moitié.

Ce contexte difficile pousse les mineurs à explorer de nouvelles avenues pour maintenir leur rentabilité, et l’IA apparaît comme une solution viable, mais complexe.

Les mineurs devront surmonter plusieurs défis pour réussir cette transition. Parmi eux, la nécessité de repenser leur modèle économique pour intégrer l’IA, tout en continuant à répondre aux exigences du minage de Bitcoin.

Ils devront également faire face à la pression croissante des régulateurs, notamment le FMI, qui a récemment appelé à une augmentation des taxes sur l’électricité utilisée pour les projets d’IA et de cryptomonnaies. Cette pression pourrait limiter la marge de manœuvre des mineurs et rendre leur transition vers l’IA plus coûteuse.

Cependant, malgré ces défis, l’opportunité reste alléchante. Pour les mineurs qui réussiront à naviguer ces eaux troubles, l’alliance entre Bitcoin et IA pourrait bien représenter une nouvelle ère de prospérité.

Découvrez : L’IA de Google peut diagnostiquer des maladies respiratoires par le son

Ghana : Un cadre pour les cryptos en préparation !

Crypto Ghana
Le Ghana dévoile un cadre réglementaire pour les crypto-actifs. Source : Bref Crypto

Le Ghana fait aujourd’hui un pas décisif vers la régulation des crypto-actifs. La Banque du Ghana (BoG) a récemment dévoilé un projet de régulation visant à structurer le secteur des crypto-monnaies, un domaine encore largement inexploré dans le pays.

Un cadre réglementaire ambitieux : La protection des utilisateurs avant tout

Le projet de réglementation présenté par la Banque du Ghana vise à créer un cadre robuste pour les services d’actifs virtuels, connus sous l’acronyme VASP (Virtual Asset Service Providers).

Ces fournisseurs de services, allant des plateformes d’échange de crypto-monnaies aux entreprises de transfert de fonds en cryptos, devront désormais se conformer à des normes strictes pour opérer légalement.

Ils devront s’enregistrer auprès de la Banque du Ghana ou de la Commission des valeurs mobilières (SEC), tout en respectant des exigences de capital et de gestion des risques.

L’une des priorités de cette régulation est la protection des utilisateurs. La BoG a en effet souligné la nécessité de protéger les consommateurs contre les risques inhérents aux cryptos, tels que la volatilité des prix, les fraudes et les menaces cybernétiques.

En obligeant les VASP à mettre en place des contrôles internes rigoureux et à signaler les transactions suspectes au Centre de renseignement financier, la Banque cherche à instaurer un environnement sécurisé pour les utilisateurs de cryptomonnaies.

Cette démarche s’inscrit dans une tendance mondiale où les régulateurs prennent conscience des défis posés par les actifs numériques.

Le Ghana, bien qu’encore en phase exploratoire, pourrait devenir un modèle pour d’autres pays africains souhaitant embrasser l’ère numérique tout en protégeant leurs citoyens.

L’inclusion financière : Un enjeu majeur pour le Ghana

Le Ghana voit dans la régulation des crypto-monnaies une opportunité pour favoriser l’inclusion financière, un enjeu crucial dans un pays où une grande partie de la population reste non bancarisée.

L’analyse menée par la BoG a révélé que de plus en plus de Ghanéens, en particulier les jeunes connectés, utilisent des actifs numériques pour des paiements transfrontaliers et des transferts de fonds.

Ce phénomène, bien que modeste en comparaison avec les services financiers traditionnels, a attiré l’attention des autorités en raison de son potentiel à transformer l’économie du pays.

Les actifs numériques, en particulier les stablecoins comme l’USDT, offrent une alternative aux systèmes financiers traditionnels souvent coûteux et complexes.

En régulant ce secteur, la Banque du Ghana espère non seulement canaliser cette innovation, mais aussi l’utiliser comme levier pour accroître l’accès aux services financiers.

L’idée est de permettre à un plus grand nombre de Ghanéens d’accéder à des services financiers abordables et sécurisés, tout en s’assurant que ces transactions se déroulent dans un cadre légal et contrôlé.

Cependant, cette initiative devra surmonter plusieurs défis, notamment en matière d’éducation financière.

Pour que cette inclusion soit effective, il est essentiel que la population comprenne les bénéfices et les risques associés aux cryptos.

La BoG devra donc accompagner cette régulation d’une campagne de sensibilisation massive pour garantir que l’ensemble de la population puisse tirer profit de cette nouvelle opportunité.

Vers un cadre équilibré

Si le projet de réglementation des crypto-actifs est salué par certains, il n’en reste pas moins que sa mise en œuvre s’annonce complexe.

La Banque du Ghana a déjà annoncé qu’elle procéderait à des tests en environnement contrôlé (sandbox) avant de finaliser les régulations.

Cette phase permettra de détecter les éventuels problèmes et d’ajuster les règles pour qu’elles soient à la fois efficaces et adaptées au contexte ghanéen.

L’un des principaux défis réside dans l’interdiction faite aux banques commerciales de traiter directement avec des entreprises liées aux actifs virtuels.

Cette mesure, bien qu’elle vise à limiter les risques pour les institutions financières, pourrait également freiner l’innovation et la croissance de l’écosystème crypto au Ghana. Les acteurs du secteur devront trouver des moyens de s’adapter à ces nouvelles contraintes, tout en respectant les normes imposées.

En parallèle, la BoG a ouvert une période de consultation publique, permettant aux citoyens et aux entreprises de soumettre leurs avis sur le projet de régulation.

Cette démarche participative montre la volonté de la Banque de créer un cadre réglementaire qui soit non seulement rigoureux, mais aussi en phase avec les attentes et les besoins du marché.

Découvrez : Afrique : un avenir radieux pour les marchés de prédiction

Tesla : Quand l’humain devient le moteur de l’automatisation

Tesla recrute des opérateurs de collecte de données pour ses robots
Tesla recrute des opérateurs de collecte de données pour ses robots. Source : brefcrypto

Tesla est pret à offrir un salaire attrayant aux candidats prêts à servir de modèles vivants pour ses robots Optimus. Ce rôle consiste à capturer les mouvements humains pour former ces robots.

Le rôle d’opérateur

Tesla recrute des opérateurs spécialisés pour un projet ambitieux : utiliser les mouvements humains pour améliorer les capacités de ses robots Optimus. Les candidats retenus devront porter une combinaison de capture de mouvements. De plus, ils mettront un casque de réalité virtuelle tout en exécutant une série de gestes prédéfinis.

Ces mouvements seront ensuite utilisés pour entraîner les robots à reproduire des actions humaines avec une précision accrue.

Le poste, basé à Palo Alto, en Californie, offre un salaire compris entre 25,25 et 48 dollars de l’heure. Mais cela sera en fonction de l’expérience et des qualifications des candidats.

Outre la rémunération, Tesla propose des avantages sociaux attractifs. Ces derniers incluent des assurances santé complètes, des plans de retraite, et des options d’achat d’actions pour les employés. Toutefois, les candidats doivent répondre à des exigences physiques spécifiques. Il s’agit notamment de la capacité de marcher plus de sept heures par jour tout en portant l’équipement requis, équipés de capteurs. Au dela de ça, ils devront avoir une coordination impeccable et une « conscience kinesthésique » aiguë

Les avantages ne se limitent pas à la rémunération. Tesla propose des régimes d’assurance complets, des congés payés, un plan 401(k), et d’autres bénéfices liés à la famille. Il souligne ainsi son engagement envers le bien-être de ses employés.

Un pas vers l’automatisation massive

Tesla utilise déjà ses robots Optimus en interne. Cependant la production de masse destinée à des entreprises tierces est prévue pour 2026. Le rôle des opérateurs de collecte de données est donc crucial pour la réussite de cette phase d’automatisation.

En enregistrant les mouvements humains, Tesla aspire à perfectionner ses robots afin qu’ils puissent un jour accomplir les tâches quotidiennes avec une précision inégalée.

Cependant, la concurrence se renforce. D’autres entreprises, telles que 1X, soutenue par OpenAI, développent des robots destinés à un usage domestique et industriel, qui rivalisent avec ceux de Tesla.

En dépit de cette course à l’automatisation, l’approche de Tesla reste unique. Elle place l’humain au centre de l’apprentissage machine. Non pas comme un simple utilisateur, mais comme un modèle vivant dont les mouvements seront reproduits par des robots.

Les enjeux et réflexions éthiques

Le poste d’opérateur de collecte de données de Tesla n’est pas sans soulever des interrogations. En acceptant ce rôle, les travailleurs contribuent à une technologie qui pourrait un jour les remplacer.

L’idée de se prêter à une telle expérience, pour un salaire attractif certes, mais en sachant que ces robots pourraient les rendre obsolètes, peut sembler contradictoire.

Pourtant, la vision de Tesla repose sur une automatisation qui bénéficie à l’humanité. En effet, elle libère les travailleurs des tâches répétitives pour qu’ils puissent se concentrer sur des activités plus créatives et enrichissantes.

L’IA de Google peut diagnostiquer des maladies respiratoires par le son

L'IA de Google peut diagnostiquer la tuberculose
L'IA de Google peut diagnostiquer la tuberculose grace au son de la toux. Source : brefcrypto

Le modèle Health Acoustic Representations (HeAR) de Google, utilisé par des chercheurs indiens, permet de détecter des maladies respiratoires graves en analysant simplement le son de la toux.

Le modèle HeAR : Une avancée majeure dans la détection des maladies

En mars, Google a lancé son modèle d’intelligence artificielle bioacoustique, baptisé Health Acoustic Representations (HeAR). Ce modèle est capable d’analyser des enregistrements audio pour détecter des maladies respiratoires spécifiques. Il s’agit de la tuberculose et la broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO).

Pour entraîner ce modèle, l’équipe de Google a utilisé environ 300 millions de données audio diverses. Parmi elles, 100 millions de sons de toux.

Cette approche de « machine learning » permet à HeAR de discerner des schémas acoustiques spécifiques. Ainsi, elle transforme des sons apparemment anodins en informations médicales cruciales. Grâce à cette base de données massive, HeAR est devenu un outil puissant pour l’analyse acoustique médicale.

Dans la region d’Inde, l’entreprise Salcit Technologies exploite HeAR dans son application Swaasa pour détecter la tuberculose. En effet, la tuberculose est une maladie souvent sous-diagnostiquée dans les régions où l’accès aux soins est limité. De ce fait, Swaasa peut fournir un diagnostic rapide en analysant le son de la toux. De plus, il peut potentiellement sauver des vies en facilitant un traitement précoce.

L’extension de l’IA dans le domaine médical

Outre la détection des maladies respiratoires, l’IA continue d’étendre son influence dans le domaine médical. Par exemple, des chercheurs de l’université de Cambridge ont développé un modèle d’IA appelé EMethylNET. Ce dernier est capable de détecter et de diagnostiquer le cancer à un stade précoce, lorsqu’il est le plus traitable.

EMethylNET utilise des données complexes pour analyser les caractéristiques des tumeurs. De plus, il fournit des recommandations sur les meilleures stratégies de traitement.

De plus, Ezra, une entreprise technologique basée à New York, utilise l’IA pour effectuer des scans avancés du corps humain. Il permet ainsi une détection précoce des cancers dans des organes vitaux comme le cerveau, les poumons et le foie. Ces innovations montrent comment l’IA peut transformer le dépistage médical. En effet, elle améliore la précision des diagnostics. Mais aussi, elle rend ces technologies accessibles à un plus grand nombre de personnes.

Perspectives futures : L’IA comme vecteur d’accessibilité aux soins

L’un des aspects les plus prometteurs de ces technologies est leur capacité à fonctionner avec une intervention humaine minimale. Cela les rend particulièrement utiles dans des contextes où les professionnels de la santé sont en nombre limité.

En offrant des diagnostics rapides, précis et abordables, ces outils d’IA peuvent contribuer à combler les écarts en matière de soins de santé à l’échelle mondiale.

L’IA, avec des modèles tels que HeAR, ouvre de nouvelles voies pour le dépistage des maladies dans des contextes où les ressources médicales sont limitées.

L’analyse acoustique, alimentée par l’IA, devient un outil à faible coût et à faible impact, mais potentiellement révolutionnaire pour les régions du monde qui manquent de services de santé avancés.

Découvrez : Bitcoin ignoré : les démocrates changent de cap !

Bitcoin ignoré : les démocrates changent de cap !

Bitcoin exclut
Bitcoin ignoré par le Parti démocrate. Source : Bref Crypto

Le Bitcoin semble désormais relégué au second plan. Lors du récent dévoilement de la plateforme du Parti démocrate, l’absence de toute mention du Bitcoin et des actifs numériques a créé une onde de choc dans l’industrie. Ce silence marque-t-il un tournant décisif dans la position du parti vis-à-vis de la cryptomonnaie ? Explorons cette omission.

L’absence du Bitcoin dans le discours démocrate

Alors que la crypto faisait partie intégrante de la course à la Maison Blanche, la dernière plateforme du Parti démocrate, dévoilée dans un contexte de grande anticipation, ne contient aucune référence au Bitcoin ou aux actifs numériques.

Cette omission notable a non seulement découragé l’industrie, mais a également soulevé des questions sur l’orientation future du parti en matière de régulation crypto.

Les spéculations allaient bon train quant à une possible réinitialisation de la politique crypto sous l’influence de Kamala Harris, candidate à la présidence.

On espérait un changement de cap, voire un adoucissement des régulations, en réponse aux défis auxquels l’industrie a été confrontée sous l’administration Biden.

Cependant, le silence de la plateforme démocrate sur ce sujet semble indiquer une réticence à s’engager pleinement dans le débat, laissant les partisans du Bitcoin perplexes.

Les conseillers de Harris

L’absence du Bitcoin dans la plateforme du Parti démocrate pourrait également refléter l’influence des conseillers de Kamala Harris, connus pour leurs positions rigides sur la cryptomonnaie.

Parmi eux, Brian Deese et Bharat Ramamurti, deux figures clés dans la formulation des régulations strictes de l’administration Biden, se sont imposés comme des voix influentes dans l’élaboration de la stratégie économique de Harris.

Ro Khanna, représentant démocrate de Californie, avait pourtant exprimé son optimisme quant à l’avenir du bitcoin sous une administration Harris.

Lors d’un podcast, il avait même détaillé cinq propositions visant à renforcer la position des États-Unis en tant que leader de l’industrie crypto.

Mais aucune de ces idées n’a trouvé sa place dans la plateforme officielle, ce qui pourrait signaler une fracture croissante entre les aspirations crypto-friendly de certains membres du parti et la direction actuelle.

Une fracture croissante entre les démocrates et la communauté crypto


Face à ce silence, la communauté crypto a tenté d’établir un dialogue avec les démocrates, notamment lors de la réunion publique « Crypto4Harris ».

Cette initiative, bien que louable, n’a pas réussi à dissiper les doutes, car des sujets cruciaux comme l’opération Choke Point 2.0 et le droit à l’auto-détention n’ont pas été abordés.

Le manque d’engagement clair du parti sur ces questions a laissé les participants avec un sentiment d’incertitude et de déception.

Pendant ce temps, le Parti républicain, sous la direction de Donald Trump, n’a pas hésité à prendre une position pro-Bitcoin, opposant ouvertement la crypto aux projets de monnaie numérique de banque centrale (CBDC).

Cette divergence d’approches entre les deux partis met en lumière la fracture idéologique croissante autour du Bitcoin et des actifs numériques aux États-Unis.

Alors que les démocrates semblent se détourner de la crypto, les républicains pourraient bien en faire un point central de leur campagne, capitalisant sur le soutien de l’industrie.

Découvrez : Les 3 pièges fatals du Bull Run en crypto !

Une arnaque crypto lui coûte 24 ans et la faillite de sa banque !

Crypto
Un ex-PDG condamné à 24 ans de prison après une arnaque crypto. Source : Bref Crypto

Le monde de la finance, où la prudence est souvent la règle, a été une fois de plus bouleversé par une histoire tragique d’avidité et de naïveté. Shan Hanes, ancien PDG de la Kansas Heartland Tri-State Bank, a non seulement ruiné sa carrière, mais aussi mis à genoux toute une institution financière après avoir été victime d’une arnaque aux crypto-monnaies. Sa descente aux enfers lui a valu 24 ans de prison et a laissé les investisseurs totalement démunis.

Le piège de l’avidité

Tout commence en décembre 2022, lorsque Shan Hanes, appâté par l’attrait des gains rapides, décide d’investir dans des crypto-monnaies.

Initialement, ses investissements sont financés par ses propres fonds, mais l’appât du gain l’aveugle rapidement.

Début 2023, Hanes franchit une ligne dangereuse en détournant des fonds de sources diverses, dont une église locale et un club d’investissement, pour alimenter un portefeuille crypto.

Ce dernier était lié à un projet d’abattage de porcs, un terme sinistrement approprié pour une arnaque sentimentale où les victimes sont soigneusement « engraissées » avant d’être financièrement « abattues ».

L’avidité de Hanes a transformé ce qui aurait pu n’être qu’une erreur financière en un désastre monumental.

La chute : Quand l’arnaque crypto fait tomber tout un empire


Entre mai et juillet 2023, Hanes effectue 11 transferts de fonds, pour un total de plus de 47 millions de dollars.

Mais, loin de lui rapporter la fortune escomptée, ces transferts mènent à la catastrophe. Le projet crypto dans lequel il avait investi s’effondre, emportant avec lui la Kansas Heartland Tri-State Bank.

La banque, autrefois un pilier financier de la région, se retrouve en faillite, avec une « perte totale de capitaux propres pour les investisseurs », selon les termes glaçants du communiqué officiel.

La chute de l’empire bancaire de Hanes n’est pas seulement un revers personnel. Elle marque également la fin de la sécurité financière pour de nombreux investisseurs qui ont tout perdu dans cette débâcle crypto.

Une peine exemplaire, mais des leçons à tirer

Le verdict tombe en août 2024 : Shan Hanes reçoit une condamnation de 24 ans de prison. Une peine sévère mais qui reflète l’ampleur des dégâts causés. « L’avidité de Hanes ne connaissait aucune limite », a déclaré la procureure américaine Kate Brubacher.

Cette phrase résume bien la situation : au lieu de protéger les actifs de ses clients et de sa banque, Hanes a choisi la voie de l’enrichissement rapide, ignorant les risques évidents.

Sa condamnation sert de leçon aux autres dirigeants d’institutions financières et au public en général. Le message est clair : dans l’univers crypto, la prudence est plus que jamais de mise.

Les institutions financières, perçues comme des bastions de confiance, ne peuvent se permettre de se laisser entraîner dans des schémas frauduleux sans en subir des conséquences dramatiques.

Les leçons tirées de cette affaire seront-elles suffisantes pour prévenir de futures catastrophes, ou d’autres banques suivront-elles le même chemin que celle de Hanes ? Suivez-nous pour rester informé.

Découvrez : Il y a 53 ans : Nixon enterre l’étalon-or, le dollar vacille

Il y a 53 ans : Nixon enterre l’étalon-or, le dollar vacille

Or Dollar
La fin de l'étalon-or par Nixon en 1971. Source : Bref Crypto

Le 15 août 1971, le président américain Richard Nixon a annoncé une décision qui allait bouleverser l’économie mondiale : la fin de l’étalon-or. Ce choix, présenté comme temporaire, a provoqué une onde de choc dont les effets se font encore sentir aujourd’hui. Cet article se propose de revenir sur ce moment clé de l’histoire financière et d’en analyser les conséquences à travers le prisme de l’or, ce métal précieux qui a longtemps été le socle de l’économie mondiale.

Le contexte de 1971 : l’étau se resserre autour du dollar

L’après-guerre avait vu les États-Unis émerger comme la première puissance économique mondiale, avec le dollar comme monnaie de référence.

Ce système monétaire, basé sur les accords de Bretton Woods, garantissait la convertibilité du dollar en or, fixant ainsi sa valeur. Cependant, à la fin des années 60, des déséquilibres économiques majeurs ont commencé à apparaître.

Les dépenses massives du gouvernement américain, notamment pour financer la guerre du Vietnam et les programmes sociaux, ont creusé les déficits budgétaires et alimenté l’inflation.

La confiance dans le dollar s’est érodée, les réserves d’or des États-Unis ont fondu, et les partenaires commerciaux internationaux ont commencé à douter de la capacité américaine à maintenir la parité or-dollar.

Le « choc Nixon » : un coup de théâtre économique

Le 15 août 1971, dans un discours télévisé, Nixon a annoncé la suspension de la convertibilité du dollar en or. Cette décision, qui devait être temporaire, s’est avérée irréversible.

Nixon a justifié cette mesure par la nécessité de protéger le dollar contre les attaques des « spéculateurs internationaux » et de stabiliser l’économie américaine.

Pourtant, loin de résoudre les problèmes, cette décision a marqué la fin de l’ordre monétaire international tel qu’il existait depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.

Le dollar, désormais flottant, a commencé à se déprécier, et l’inflation a rapidement gagné du terrain.

L’impact sur l’économie mondiale : une ère de flottement

La fin de l’étalon-or a inauguré une nouvelle ère de flottement des monnaies. Les taux de change fixes ont laissé place à des taux de change flottants, entraînant une volatilité accrue sur les marchés des devises.

Les pays ont dû ajuster leurs politiques monétaires pour s’adapter à ce nouveau régime, ce qui a souvent conduit à des périodes de forte inflation.

En supprimant le lien entre le dollar et l’or, Nixon a ouvert la porte à une expansion monétaire sans précédent, qui a contribué à la stagflation des années 70.

Les prix des matières premières, y compris l’or, ont explosé, et les économies mondiales ont dû s’adapter à ce nouvel environnement incertain.

Or et inflation : le miroir des années 70

L’une des conséquences les plus notables de la fin de l’étalon-or a été la montée en flèche des prix de l’or.

Libéré de la parité fixe avec le dollar, le prix de l’or a grimpé en flèche, passant de 35 dollars l’once en 1971 à plus de 800 dollars en 1980.

Cette hausse a été alimentée par l’inflation galopante et par la perte de confiance dans les monnaies fiduciaires.

L’or, longtemps considéré comme une valeur refuge, est redevenu un actif prisé par les investisseurs cherchant à se protéger contre l’érosion de la valeur du dollar.

En effet, l’or a toujours été perçu comme un rempart contre l’inflation, un rôle qu’il continue de jouer aujourd’hui dans le contexte de l’incertitude économique mondiale.

Les critiques et les alternatives : vers un nouvel étalon ?

Depuis 1971, la décision de Nixon a été l’objet de nombreuses critiques. Les partisans de l’étalon-or soutiennent que la fin de ce système a conduit à une instabilité monétaire chronique et à une perte de pouvoir d’achat pour les ménages.

Ils affirment que le retour à un système basé sur l’or permettrait de restaurer la discipline budgétaire et de limiter l’expansion incontrôlée de la masse monétaire.

Cependant, d’autres estiment que l’étalon-or n’est plus adapté à l’économie moderne, trop rigide pour s’ajuster aux besoins d’une économie mondiale dynamique et interconnectée.

Certains, comme les défenseurs du Bitcoin, voient dans les crypto-monnaies une alternative possible, un « nouvel or numérique » capable de supplanter les monnaies fiduciaires.

Un héritage controversé : 53 ans plus tard

Cinquante-trois ans après le « choc Nixon », les débats autour de l’étalon-or restent vifs. Si la plupart des économistes s’accordent à dire que la fin de l’étalon-or a permis une plus grande flexibilité monétaire, ils reconnaissent aussi qu’elle a engendré une instabilité accrue et des crises financières récurrentes.

Le dollar, bien qu’affaibli, demeure la monnaie de réserve mondiale, mais l’or a conservé son statut de valeur refuge, particulièrement en période de crise.

Les partisans du Bitcoin continuent de prôner un nouveau système basé sur la blockchain, capable de réconcilier la sécurité de l’or avec la modernité des transactions numériques. Le débat reste ouvert, et l’histoire pourrait bien réserver de nouvelles surprises.

Découvrez : Burkina Faso : Le président Ibrahim Traore rejette l’aide financière du FMI

SpaceX annonce la mission de Polaris Dawn comme la première sortie spatiale commerciale

SpaceX annonce la mission de Polaris Dawn
SpaceX annonce la mission de Polaris Dawn. Source : brefcrypto

Le 26 août prochain, SpaceX lancera la Polaris Dawn mission. Celle-ci marque la première tentative de sortie spatiale par une entreprise privée. Elon Musk a qualifié cette mission d’« épique », un accomplissement significatif pour l’exploration spatiale commerciale.

Polaris Dawn : Une première sortie historique

La mission Polaris Dawn est la première d’une série de trois missions prévues par le programme Polaris. Pour Elon Musk, le PDG de SpaceX, il s’agit d’un évenement épique. En plus, ce programme est dirigé par Jared Isaacman, PDG de Shift4 Payments.

Le vaisseau Dragon de SpaceX, sera lancé par la fusée Falcon 9 depuis la Floride. Elle emmènera une équipe entièrement civile en orbite terrestre. L’équipage, composé de Jared Isaacman, Kidd Poteet, Sarah Gillis et Anna Menon, passera jusqu’à cinq jours dans l’espace.

Le point culminant de cette mission sera la première sortie extravéhiculaire commerciale, réalisée à 435 miles au-dessus de la Terre. Il s’agit en effet d’un exploit sans précédent pour une entreprise privée.

https://twitter.com/PolarisProgram/status/1824476639561928919

Objectifs technologiques et scientifiques

En plus de la sortie dans l’espace, Polaris Dawn a pour objectif d’atteindre l’orbite terrestre la plus élevée jamais réalisée. L’équipage testera également les communications par laser de Starlink, développées par SpaceX. Ces tests visent à évaluer la performance de ces technologies dans un environnement spatial.

Deux des membres de l’équipage, Sarah Gillis et Anna Menon, sont des ingénieurs de SpaceX. De ce fait, cela va permettre d’intégrer directement les avancées technologiques de l’entreprise dans la mission.

En 2024, SpaceX a déjà réalisé 31 lancements. Ainsi, il pu surpasser ses concurrents comme la China Aerospace Science and Technology Corporation et Roscosmos.

Cependant, Space X ne compte pas s’arreter là. L’entreprise prévoit d’atteindre 144 lancements cette année. Ce qui, en effet, pourrait représenter jusqu’à 90 % de toutes les charges utiles mises en orbite terrestre.

Cette domination renforce la position de SpaceX comme le leader incontesté de l’exploration spatiale.

Découvrez : Burkina Faso : Le président Ibrahim Traore rejette l’aide financière du FMI

Burkina Faso : Le président Ibrahim Traore rejette l’aide financière du FMI

Le Burkina Faso rejette l'aide de la FMI
Le Burkina Faso rejette l'aide financière de la FMI

Le président du Burkina Faso, Ibrahim Traore, a récemment pris une décision audacieuse. Il refuse l’aide financière proposée par le Fonds monétaire international (FMI).

Le refus de l’aide du FMI

Le Burkina Faso, sous la direction du président Ibrahim Traore, a décidé de décliner l’offre d’assistance financière du Fond Monétaire International. L’accord proposé par le FMI visait à résoudre les problèmes de balance des paiements du pays. De plus, il visait à soutenir les efforts de réduction de la pauvreté avec un arrangement financier important dans le cadre de la Facilité élargie de crédit (FEC).

En effet, la FEC est un programme du FMI conçu pour fournir une aide financière aux pays qui rencontrent des difficultés économiques. Notamment des problèmes de balance des paiements.

Cette aide était destinée à renforcer la résilience économique du Burkina Faso. Il se peut que le pays fait face aux défis financiers importants. En effet, les impacts de la pandémie de COVID-19 et les conditions météorologiques défavorables continuent de peser sur le pays.

Les raisons derrière le choix du Burkina Faso

Le gouvernement burkinabé a justifié son choix. Il a affirmé que l’acceptation de l’aide du FMI pourrait perpétuer une dépendance économique. Cette aide pourrait en effet limiter la capacité du pays à contrôler ses décisions financières.

L’administration du président Traore semble vouloir privilégier des politiques économiques qui favorisent l’autonomie et l’autodétermination du Burkina Faso et de l’Afrique.

https://twitter.com/AfricanHub_/status/1824433384971530565

Le président Ibrahim a declaré :

L’Afrique n’a pas besoin de la Banque mondiale, du FMI, de l’Europe ou de l’Amérique. Nous, les Africains, avons tout ce qu’il faut pour développer nos économies/pays sans dette/prêt étranger pour nous soutenir. Nous ne pouvons pas continuer à être asservis par des dettes/prêts

Cette décision s’inscrit dans une tendance plus large observée chez certains dirigeants africains. En effet, ces derniers réévaluent les conditions et les implications à long terme de l’aide financière internationale.

L’impact potentiel sur le développement économique

La décision de refuser l’aide du FMI a suscité des discussions parmi les experts et les analystes, tant au niveau national qu’international.

Certains estiment que cette démarche pourrait favoriser un sentiment de fierté nationale et renforcer la souveraineté du Burkina Faso.

Toutefois, elle soulève également des questions sur la viabilité d’un développement autofinancé. Sans oublier surtout le contexte de crises économiques et sécuritaires de ce pays.

Le gouvernement burkinabé semble prêt à explorer d’autres formes de partenariats et de soutien qui s’alignent plus étroitement sur les objectifs nationaux.

Découvrez : Le Sénégal lance son premier satellite dans l’espace

Le Sénégal lance son premier satellite dans l’espace

Le Sénégal lance son premier satellite
Le Sénégal lance son premier satellite. Source : brefcrypto

Le Sénégal franchit un cap décisif dans sa quête de souveraineté technologique. Il a effectué un lancement réussi de son premier satellite, le GAINDESAT-1A. Ce projet est le fruit de cinq années de travail acharné, et il marque une étape clé pour le pays dans le domaine spatial.

Un saut technologique pour le Sénégal

Le Sénégal a lancé avec succès son premier satellite, le GAINDESAT-1A, à bord de la fusée Falcon 9 de SpaceX. Cet événement est survenu vendredi dernier à 18h56, depuis la base de Vandenberg en Californie. Il est le fruit de cinq années de travail rigoureux et prouve la détermination du Sénégal à renforcer sa souveraineté technologique.

Pour le Président Bassirou Diomaye Faye, ce succès est le reflet de l’engagement et de l’excellence de tous ceux qui ont contribué à ce projet ambitieux.

Le lancement du satellite GAINDESAT-1A représente un moment historique pour le Sénégal. En effet, le Sénégal fait son entrée dans le cercle restreint des nations capables de concevoir et de lancer un satellite en orbite. Ce satellite a été développé par des ingénieurs et techniciens sénégalais en collaboration avec le Centre Spatial de l’Université de Montpellier.

Une mission environnementale au cœur du projet

GAINDESAT-1A (pour Gestion Automatisée d’INformations et de Données Environnementales)n’est pas seulement un exploit technologique. Mais il est également porteur d’une mission cruciale pour le Sénégal.

Ce satellite a pour objectif principal la collecte et la retransmission de données environnementales. Il s’agit en effet d’un enjeu de taille pour un pays confronté à divers défis écologiques.

Ces données seront essentielles pour améliorer la gestion des ressources naturelles. De ce fait, il aidera dans la prévention les catastrophes environnementales et renforcer la résilience du Sénégal face aux changements climatiques.

Grâce à GAINDESAT-1A, le Sénégal se dote d’un atout majeur pour sa politique environnementale.

https://twitter.com/AllaNiang7/status/1805593644981760409

Le Sénégal dans la course spatiale africaine

Le lancement de GAINDESAT-1A inscrit le pays dans la dynamique de développement spatial qui gagne du terrain en Afrique. Selon les données de Space Hubs Africa, le continent comptait 59 satellites lancés par 15 pays en février 2024.

Le Sénégal, avec ce premier succès, se positionne aux côtés de l’Afrique du Sud, l’Égypte, l’Algérie et le Nigeria. En effet, ces derniers ont déjà plusieurs satellites en orbite. Pour le pays, ce lancement n’est que le début d’une aventure spatiale qui devrait voir naître d’autres projets ambitieux dans les années à venir.

Cette avancée est aussi un signal fort envoyé à la communauté internationale. En effet, le Sénégal démontre qu’il est prêt à jouer un rôle de premier plan dans l’innovation technologique en Afrique.

Découvrez : Jeff Nicholas rejoint Meta en tant que producteur exécutif de réalité mixte

FinalSpark propose des bio-ordinateurs à base de neurones humains

IA : FinalSpart introduit des bio-ordinateurs
IA : FinalSpart introduit des bio-ordinateurs. Source : brefcrypto

FinalSpark, une entreprise technologique suisse, introduit des « bio-ordinateurs » constitués de cellules cérébrales humaines. Cette technologie est accessible via le cloud pour 500 dollars par mois. Elle promet une efficacité énergétique inégalée dans le développement de modèles d’IA.

La naissance des bio-ordinateurs : Une révolution organique

FinalSpark a récemment dévoilé sa nouvelle technologie d’intelligence artificielle revolutionnante : les bio-ordinateurs. Ces systèmes sont composés de cellules cérébrales humaines. Elles offrent une alternative prometteuse aux puces de silicium traditionnelles.

De plus, avec un coût de 500 dollars par mois, les scientifiques peuvent désormais accéder à ces machines biologiques via le cloud.

L’idée derrière cette innovation est simple. FinalSpark exploite les capacités naturelles des cellules cérébrales. De ce fait, il prétend pouvoir réduire les coûts énergétiques tout en augmentant l’efficacité de l’IA.

L’utilisation de matériaux organiques, en lieu et place des composants électroniques classiques, ouvre des perspectives inédites. Les bio-ordinateurs de FinalSpark sont présentés comme étant jusqu’à 100 000 fois plus efficaces que les systèmes actuels. Cette avancée pourrait transformer l’industrie. En effet, nous sommes à époque où la demande en puissance de calcul ne cesse de croître.

Fred Jordan, fondateur de FinalSpark, souligne que son entreprise est la première à offrir un tel service. La technologie, surnommée « Neurospark », permet une observation en temps réel des organoïdes, ces amas de cellules cérébrales, via Internet.

Les défis et méthodes innovantes

L’entraînement des bio-ordinateurs repose sur des principes inspirés de la biologie humaine. En effet, ces principes sont différents des techniques d’apprentissage par renforcement classiques, où une IA reçoit des valeurs numériques pour calibrer son comportement. Les bio-ordinateurs eux, nécessitent des méthodes bien plus sophistiquées. En fait, les neurones qui composent ces systèmes organiques, doivent être stimulés de manière similaire à ce qui se passe dans un cerveau humain.

Pour ce faire, les chercheurs utilisent deux éléments clés : la dopamine et les signaux électriques. La dopamine, une molécule associée à la récompense, est utilisée pour fournir un renforcement positif. Tandis que d’un autre coté, des impulsions électriques servent de renforcement négatif. Ces techniques permettent d’impliquer les cellules cérébrales dans le processus d’apprentissage, les rendant plus « vivantes » que jamais.

IA : Fonctionnement d'une biopuce en live
Fonctionnement d’une biopuce en live. Source : FinalSpark

Enfin, les organoïdes de FinalSpark, bien que révolutionnaires, sont éphémères. Ces bio-ordinateurs ont une durée de vie limitée à environ 100 jours, après quoi l’IA « meurt ».

Une IA temporaire, bien qu’efficace à court terme, pourrait poser des défis en matière de continuité et de transfert des connaissances.

FinalSpark voit cependant plus loin. L’entreprise imagine un futur où les IA pourraient avoir des durées de vie similaires à celles des humains. De fait, Final Spart aligne l’expérience de l’IA sur la nôtre.

Cette perspective ouvre la porte à des innovations comme des blockchains fonctionnant sur des matériaux organiques quoi qu’encore hypothétique mais riche en potentiel.

Découvrez : Nigeria : L’État mise sur la blockchain pour booster les revenus !

Jeff Nicholas rejoint Meta en tant que producteur exécutif de réalité mixte

Jeff Nicholas rejoint Meta
Jeff Nicholas rejoint Meta. Source : brefcrypto

Jeff Nicholas, ancien directeur créatif de Yuga Labs, a annoncé son arrivée chez Meta. Il occupera dans cette dernière, le poste de producteur exécutif au sein de Reality Labs. Il s’agit d’une nouvelle étape dans sa carrière, marquée par un passage des NFT à l’univers fascinant de la réalité mixte.

Un virage vers la grande technologie

Jeff Nicholas, connu pour son travail influent dans le domaine des NFT, rejoint pour la première fois une entreprise de grande envergure. Il s’agit de Meta, le géant technologique.

Meta est la septième entreprise mondiale par capitalisation boursière. Elle offre à Nicholas une opportunité unique de plonger dans l’univers de la réalité virtuelle, un domaine en pleine expansion et riche en possibilités.

Dans un Post X, Jeff a annoncé

« Je suis très heureux d’annoncer que je rejoindrai l’équipe de Meta Reality Labs en tant que « producteur exécutif de réalité mixte pour les expériences de divertissement » en septembre. »

https://twitter.com/_jeffnicholas_/status/1824461670372217203

En tant que producteur exécutif, il sera chargé de diriger des projets complexes. De plus, il apportera sa vision créative à une variété de contenus interactifs, allant de la musique au sport, en passant par le cinéma et la télévision. C’est un rôle qui exige une expertise technique. Mais aussi une capacité à innover dans un secteur où l’engagement du public est crucial.

Des racines NFT indéracinables

Malgré ce changement significatif, Nicholas reste profondément attaché à ses racines dans la communauté BAYC (Bored Apes Yacht Club).

Il a énormement contribué à façonner l’identité de l’un des projets NFT les plus emblématiques. De ce fait, il a affirmé qu’il resterait un membre actif de la communauté, même après avoir rejoint Meta.

Sa fidélité à la culture des NFT souligne son engagement envers l’innovation et la créativité. Il s’agit en effet des qualités qu’il apportera sans doute à son nouveau poste. Sa transition vers Meta ne marque donc pas un abandon de la scène des NFT, mais plutôt une extension de son influence dans un nouveau domaine technologique.

L’avenir de la réalité virtuelle chez Meta

L’arrivée de Jeff Nicholas chez Meta pourrait signaler un changement dans la manière dont l’entreprise aborde l’engagement du public à travers ses expériences de réalité mixte. Son expérience unique dans les NFT et son œil créatif, pourrait l’aider à répousser les limites de ce qui est possible dans le domaine de la réalité virtuelle.

Alors que Meta continue d’explorer de nouvelles façons d’interagir avec le public, l’expertise de Nicholas pourrait bien jouer un rôle clé dans le développement de nouvelles expériences immersives. Il ne fait aucun doute que son impact se fera sentir non seulement au sein de Reality Labs, mais aussi dans l’évolution plus large de la technologie de réalité virtuelle.

Découvez : Le Kenya prêt à accueillir des produits Bitcoin négociés en bourse

Nigeria : L’État mise sur la blockchain pour booster les revenus !

Nigeria Blockchain
l'État de Lagos au Nigéria mise sur la blockchain pour tokeniser l'immobilier. Source : Evans Selemani

Le Nigéria ne cesse d’innover pour accroître ses recettes fiscales et stimuler son développement. Dernière trouvaille en date : la blockchain.

La tokenisation : un pari audacieux pour l’immobilier

En misant sur la tokenisation de l’immobilier, l’État de Lagos espère non seulement moderniser ses infrastructures fiscales, mais aussi ouvrir la voie à une ère nouvelle où technologie et fiscalité ne font plus qu’un.

La tokenisation de l’immobilier est bien plus qu’une simple mode technologique, il s’agit d’une véritable révolution fiscale.

À Lagos, cette initiative se déploiera sur 16 mois et sera dirigée par le ministère de la Science et de la Technologie, en collaboration avec diverses agences.

Mais qu’est-ce que cela implique concrètement ? La tokenisation permet de fractionner un bien immobilier en unités numériques sur la blockchain, rendant ainsi les transactions plus transparentes et accessibles à un plus grand nombre d’investisseurs.

Pour l’État, cela signifie des revenus supplémentaires grâce aux taxes foncières et aux frais de transaction, tout en attirant de nouveaux investisseurs.

Avec un objectif de 5 000 milliards de nairas, Lagos ne fait pas les choses à moitié. Ce projet ambitieux témoigne d’une volonté de se positionner à l’avant-garde des innovations fiscales en Afrique.

La blockchain comme levier de développement

Le projet de tokenisation s’inscrit dans une stratégie plus large, présentée lors du prochain Eko Revenue Plus Summit.

Cet événement, qui se veut être un catalyseur de développement socio-économique, mettra en lumière les nouvelles sources de revenus pour l’État, dont la blockchain est le fer de lance.

Selon Joko Okupe, organisateur de l’événement, l’innovation technologique est la clé pour débloquer des « fonds nouveaux » et offrir de meilleures opportunités économiques aux Lagosiens.

Mais Lagos ne s’arrête pas là. En collaboration avec le conseiller spécial du gouverneur en matière de fiscalité, l’État a identifié cinq secteurs clés susceptibles de générer un IGR (Internal Generated Revenue) supplémentaire de 2,73 billions de nairas.

Parmi ces secteurs, l’immobilier et l’économie numérique sont en tête de liste, prouvant que la technologie est bel et bien le moteur du développement futur de Lagos.

Les défis de la tokenisation : coûts, formation et adoption

Toute révolution a ses défis, et la tokenisation de l’immobilier à Lagos n’échappe pas à la règle.

Le processus, qui coûtera 500 millions de nairas, inclut non seulement le développement technologique, mais aussi la formation du personnel et l’éducation du public.

Il ne s’agit pas seulement de créer des tokens, mais de garantir que cette technologie soit adoptée par l’ensemble de la population.

L’objectif est clair : offrir des avantages tangibles aux investisseurs tout en rendant les transactions immobilières plus transparentes.

Cependant, le succès de cette initiative repose en grande partie sur l’efficacité de sa mise en œuvre.

Le gouvernement nigérian, déjà pionnier avec le lancement de la première CBDC d’Afrique en 2021, montre une fois de plus sa détermination à intégrer la blockchain dans son arsenal économique.

Mais pour que cette stratégie fonctionne, il faudra surmonter les obstacles liés à l’acceptation du public et à l’adaptation des infrastructures existantes.

Découvrez : Le Nigeria gèle plus 37 millions d’USDT liés aux manifestants #EndBadGovernance

Le Paraguay condamne le vol d’électricité lié au minage de crypto

Vol d'électricité au Paraguay
Vol d'électricité au Paraguay et minage illégal. Source : brefcrypto

Un propriétaire impliqué dans une opération de minage clandestin, a été condamné à 18 mois de prison. Il a causé des pertes importantes de 1,5 million de dollars à la compagnie nationale d’électricité.

Le vol d’électricité au service de la crypto

Récemment, le système judiciaire du Paraguay a obtenu sa deuxième condamnation pour vol d’électricité lié au minage crypto. Carlos Raul Rojas, propriétaire d’une prétendue ferme de poulets, abritait en réalité une opération de minage illégal. Il a en son sein, de plus de 1 000 mineurs de crypto.

Le détournement direct de cette électricité causait des pertes estimées à plus de 1,5 million de dollars à l’Administration Nationale de l’Électricité (ANDE).

On se rend compte en fait que des individus exploitent les ressources énergétiques de manière frauduleuse pour alimenter des activités de minage de crypto. L’ampleur de ce vol d’électricité a un impact dévastateur sur les infrastructures publiques, sans parler des répercussions économiques. Le Paraguay, confronté à une recrudescence de ce type de crime, a dû réagir rapidement pour protéger ses ressources énergétiques.

Un coût économique majeur : les répercussions du vol d’énergie

Le vol d’électricité associé au minage de crypto ne se limite pas à des pertes financières directes pour les compagnies d’électricité. Il met également à rude épreuve l’ensemble du réseau énergétique d’un pays.

Dans le cas de la ferme de Carlos Raul Rojas, les autorités estiment que les pertes mensuelles s’élevaient à 66 000 dollars. Ce qui, sur une période de deux ans, a entraîné une perte totale de plus de 1,5 million de dollars pour l’ANDE.

Ce vol d’électricité affecte la stabilité du réseau éléctrique du pays. De plus, il augmente également les coûts pour les consommateurs légitimes. Ces derniers se retrouvent indirectement à payer pour ces actes criminels.

Face à cette situation, le gouvernement paraguayen a été contraint d’adopter des mesures plus strictes, tant sur le plan législatif que judiciaire. Le but est de dissuader ces pratiques et sanctionner sévèrement les contrevenants.

Réagir face à l’urgence : un cadre législatif renforcé

Conscient de l’urgence de la situation, le Paraguay a récemment promulgué une législation visant à renforcer les sanctions contre le vol d’électricité. Cependant, cette legislation concerne en particulier le minage de crypto.

Cette nouvelle loi, adoptée par le Sénat paraguayen, prévoit des peines pouvant aller jusqu’à 10 ans de prison pour les auteurs de tels crimes. Il s’agit d’une réponse forte aux défis posés par l’exploitation illégale de cryptomonnaie, qui menace non seulement l’économie, mais aussi l’intégrité du réseau électrique du pays.

La condamnation de Carlos Raul Rojas envoie un message clair : le Paraguay ne tolérera plus le vol d’électricité sous quelque forme que ce soit. En durcissant les peines et en renforçant les outils de surveillance, les autorités paraguayennes espèrent non seulement dissuader les criminels potentiels, mais aussi protéger l’infrastructure énergétique du pays des attaques futures.

Cette approche proactive et déterminée pourrait bien inspirer d’autres nations confrontées à des problèmes similaires à suivre l’exemple du Paraguay.

Découvrez : Minage au Paraguay : aucune désertion malgré les hausses tarifaires

Le Nigeria gèle plus 37 millions d’USDT liés aux manifestants #EndBadGovernance

Le Nigeria gèle des crypto d'une valeur de 37 millions d'USDT
Le Nigeria gèle de millions d'USDT. Source : brefcrypto

Le gouvernement nigérien a récemment gelé plus de 37 millions de dollars en crypto. Ces derniers appartenaient à des présumés organisateurs de manifestations. Il se peut que l’ordre soit venu de la Haute Cour fédérale d’Abuja.

Une réaction autoritaire face à la contestation

Le Nigeria, une des plus grandes économies d’Afrique, est en proie à des tensions sociales croissantes. Les récentes manifestations, baptisées #EndBadGovernance, ont attiré l’attention sur l’incapacité du gouvernement à répondre aux besoins économiques de ses citoyens.

Dans ce contexte, la décision du gouvernement de geler les comptes crypto de certains organisateurs apparaît comme une réponse directe à la contestation.

Le 8 août 2024, la Commission des crimes économiques et financiers (EFCC) a présenté une requête ex parte devant la Haute Cour fédérale d’Abuja. Dans ce genre de requête la décision est prise par le juge uniquement sur la base des informations fournies par la partie qui a déposé la requête. En effet, l’autre partie ait l’opportunité de répondre ou de défendre ses intérêts à ce stade.

https://twitter.com/apro_dawildcat/status/1823456645155844494

La requête présentées alléguait que les fonds détenus dans les portefeuilles crypto des organisateurs étaient le produit de blanchiment d’argent et de financement du terrorisme. L’EFCC n’avait pas encore rélévé l’identité des propriétaires des portefeuilles. Mais il a obtenu une ordonnance de gel des comptes. Cette action rappelle les mesures prises en 2020 lors des manifestations #EndSARS. À l’époque, des comptes avaient déjà été bloqués sous prétexte de lutter contre le financement du terrorisme.

La Crypto : Un nouveau champ de bataille

La décision de geler ces comptes crypto met en lumière un nouveau front dans la lutte entre le gouvernement nigérian et ses citoyens. Dans un pays où la monnaie locale est sujette à une inflation galopante, les crypto sont devenues un refuge pour nombreux au Nigeria. Les crypto représentent une protection contre la dévaluation. De plus, elle sont aussi un moyen de contourner les restrictions financières imposées par l’État.

Cependant, cette évolution n’est pas sans risques. Le gouvernement voit dans l’usage croissant des crypto un défi à son autorité. Les événements récents montrent que les autorités nigérianes considèrent désormais la crypto comme une menace économique. Mais pour eux, c’est aussi un outil potentiellement subversif. En gelant ces comptes, le gouvernement cherche à neutraliser une source de financement qui pourrait soutenir les mouvements de contestation.

Un précédent dangeureux pour l’avenir

Cette situation soulève des questions préoccupantes sur l’avenir des crypto-monnaies au Nigeria, et plus largement en Afrique. Il se peut que le gouvernement parvienne à justifier ces actions en invoquant la lutte contre le terrorisme. En fait, cela pourrait établir un précédent dangereux. Les régimes autoritaires pourraient s’inspirer de ce cas pour réprimer toute opposition en ciblant les ressources financières de leurs opposants.

De plus, cette affaire pourrait avoir des répercussions sur la perception des crypto en tant qu’outils de liberté économique. Beaucoup voient dans la crypto un moyen de s’émanciper des systèmes financiers traditionnels. Mais le cas nigérian montre qu’elle peut aussi devenir un instrument de contrôle pour les gouvernements. La frontière entre sécurité nationale et répression politique devient floue. Elle mettant en péril l’un des principaux attraits de la crypto. En effet, celle-ci promet l’indépendance vis-à-vis des pouvoirs en place.

Découvrez : Metamask et Mastercard introduisent une carte de débit qui prend en charge les crypto

Metamask et Mastercard introduisent une carte de débit qui prend en charge les crypto

Metamask et Mastercard introduisent une carte de débit crypto
Metamask et Mastercard introduisent une carte de débit crypto. Source : brefcrypto

Metamask, associé à Mastercard et Baanx, a lancé une carte de débit en Europe. Cette carte permet aux utilisateurs de dépenser leurs actifs crypto directement depuis leurs portefeuilles en autogarde. L’idée du projet vient de Consensys, qui vise à intégrer plus étroitement les crypto dans les transactions quotidiennes.

Une innovation technologique

Metamask, en collaboration avec Mastercard et Baanx, a dévoilé une nouvelle carte de débit destinée aux utilisateurs crypto en Europe.

Dans un post X, Baanx Group a annoncé :

« Nous sommes fiers d’annoncer notre partenariat avec MetaMask et Mastercard. Ensemble, nous pilotons la première carte de débit Mastercard au monde qui vous permet de dépenser des crypto directement à partir de votre portefeuille MetaMask ! »

Cette carte permet de dépenser des actifs numériques directement depuis un portefeuille en autogarde. Elle élimine ainsi le besoin de convertir les fonds en monnaie fiat via le système bancaire traditionnel. Lors des transactions, les crypto sont instantanément converties en fiat. De ce fait on peut facilement effectuer des paiements en ligne et en magasin tel que l’indique Mastercard dans un post X.

La carte fonctionne sur le réseau Linea, une solution de couche deux sur Ethereum. Elle prend en charge plusieurs crypto majeures, dont l’USDC, l’USDT et le WETH.

À son lancement, la carte sera disponible uniquement sous forme numérique pour un nombre limité d’utilisateurs au Royaume-Uni et en Europe. Mais il y a des plans pour une expansion future et l’ajout de fonctionnalités supplémentaires.

L’annonce de Metamask indique que ce projet marque une étape importante dans l’intégration des crypto dans la vie quotidienne.

En effet, cette carte de débit vise à rendre les paiements en crypto aussi simples et pratiques que ceux effectués avec des monnaies traditionnelles.

Une carte de débit soutenue par la crypto : une nouvelle dimension

L’introduction de la carte de débit Metamask en Europe ouvre de nouvelles possibilités pour les utilisateurs de crypto. En leur permettant de dépenser directement leurs actifs numériques, cette carte élimine certaines des frictions traditionnelles associées à l’utilisation des cryptos pour les transactions quotidiennes. De plus, la conversion instantanée des crypto en fiat lors des paiements offre une expérience utilisateur fluide et sans effort.

La carte Metamask est initialement disponible sous forme numérique. Ensuite, elle sera accessible à un nombre limité d’utilisateurs lors de son lancement. Mais on prévoit une expansion dans un avenir proche. Cette approche graduelle permet à Consensys de tester et d’améliorer la carte avant de la déployer à une plus grande échelle. Cela garantit ainsi une adoption réussie.

Cette innovation n’est pas seulement une simple fonctionnalité supplémentaire pour les utilisateurs de Metamask ; elle représente une avancée significative dans l’adoption des cryptomonnaies en Europe. En permettant une utilisation plus simple et plus directe des cryptos dans les transactions quotidiennes, cette carte pourrait bien contribuer à une adoption plus large et plus rapide des actifs numériques.

Vers une adoption massique des crypto

Avec le lancement de cette carte de débit, Metamask et ses partenaires visent à transformer l’écosystème des paiements en Europe. Cette initiative pourrait accélérer l’adoption des actifs numériques par le grand public. Les crypto étaient longtemps perçues comme complexes ou réservées à une niche. Mais elles deviennent ainsi plus accessibles grâce à des outils pratiques et conviviaux.

Lorenzo Santos, senior product manager chez Consensys a parlé à ce sujet. Pour lui « la carte Metamask représente un pas majeur vers l’élimination des frictions qui existaient entre la blockchain et les paiements traditionnels. » De ce fait, ce commentaire souligne l’importance de cette innovation. En fait, cette dernière pourrait redéfinir les règles du jeu pour les systèmes de paiement en Europe et au-delà.

Enfin, la carte de débit Metamask, soutenue par Mastercard, symbolise une avancée significative pour l’écosystème crypto. Elle vient faciliter l’utilisation des crypto dans les transactions quotidiennes. Cette carte marque le début d’une nouvelle ère pour les paiements numériques.

Les utilisateurs peuvent désormais profiter de la sécurité et de la décentralisation des crypto tout en bénéficiant de la commodité des paiements instantanés en fiat. En somme, cette initiative pourrait bien être le catalyseur qui propulsera les cryptomonnaies vers une adoption massive et globale.

Découvez : Bitcoin : Sept individus inculpés pour un vol de 300 000 $

Bitcoin : Sept individus inculpés pour un vol de 300 000 $

Septs individus volent 300 000 dollars en bitcoin
Septs individus volent 300 000 dollars en bitcoin. Source : brefcrypto

Sept individus ont été inculpés pour un vol de bitcoin d’une valeur de 300 000 dollars. Pour les procureurs, il s’agit non seulement d’un vol, mais aussi de blanchiment d’argent et de vol d’identité en utilisant des techniques de piratage avancé.

Un vol orchestré avec précision

En novembre 2022, des pirates aguerris ont piraté le portefeuille crypto d’un résident du Queens. Ce groupe des pirates contenait sept individus. Ils utilisaint des techniques de piratage sophistiquées. De ce fait ils ont réussi à siphonner 5,75 bitcoins de la victime, alors évalués à 92 000 dollars.

L’enquête, menée par l’Unité des Crimes Cybernétiques du bureau du procureur du district, a révélé que les criminels avaient orchestré deux transactions non autorisées. De ce fait ils ont pu transférer les bitcoins volés en toute discrétion. Aujourd’hui, la valeur de cette crypto a explosé, atteignant plus de 300 000 dollars, ce qui souligne l’ampleur de leur larcin.

Cette affaire met en exergue la complexité des enquêtes dans le domaine de la crypto. Contrairement aux crimes financiers traditionnels, les transactions en bitcoins se déroulent sur une blockchain, un registre public qui, bien que transparent, présente des défis uniques en matière de traçabilité. Les enquêteurs doivent souvent retracer une multitude de petites transactions pour remonter jusqu’aux coupables. C’est un processus long et ardu, mais crucial pour la justice.

Le blanchiment des fonds volés

Après avoir réussi à dérober les bitcoins, les accusés n’ont pas tardé à blanchir leur butin. Il ont utilisé une technique connue sous le nom de “chaîne de peeling”. Cette méthode consiste à fragmenter la crypto en de nombreuses petites transactions. Elle rend ainsi plus difficile le suivi des fonds volés. Selon l’enquête, plus de 250 transactions ont été retracées. Parmi elles, une grande partie a transité par des comptes Cash App, une application mobile populaire pour les transferts d’argent.

Ce mode est ingénieux et prévoyant pour des criminels dans l’écosystème crypto. Il démontre qu’on peut détourner même les plateformes grand public comme Cash App à des fins illégales. Pourtant on les perçoit comme sûres et pratiques. Les autorités doivent redoubler de vigilance pour contrer ces nouvelles formes de blanchiment d’argent, qui exploitent les failles de l’économie numérique.

Les implications juridiques et la réponse des autorités

On présente Aaron Peterson Jr. comme le chef présumé du groupe. Avec ses parents et deux autres complices, ils font face à des accusations graves. Dans cette affaire il s’agit non seulement de grand larcin, mais aussi de blanchiment d’argent, et de vol d’identité. Ils risquent chacun jusqu’à 15 ans de prison si on les reconnait comme coupables.

Cette affaire envoie un signal fort à la communauté crypto. En effet, même dans l’anonymat apparent des transactions blockchain, on peut démasquer les criminels et les tenir responsables de leurs actes. Les autorités du Queens, sous la direction de la procureure Melinda Katz, ont démontré que la technologie, tout en étant un atout pour les criminels, peut également être leur talon d’Achille grâce aux enquêtes rigoureuses menées par les forces de l’ordre.

L’affaire du vol de bitcoin dans le Queens illustre les défis croissants auxquels font face les utilisateurs de crypto.

Alors que la valeur des actifs numériques continue d’augmenter, les tentatives de vol et de blanchiment d’argent se multiplient, et mettent en lumière les failles de sécurité inhérentes à cet écosystème.

Découvez : Mercado Bitcoin introduit des prêts garantis par des crypto

Mercado Bitcoin introduit des prêts garantis par des crypto

Mercado Bitcoin lance un produit des prêts garantis par les crypto

Mercado Bitcoin lance un nouveau produit de prêt garanti par des crypto. Ce service innovant permet aux utilisateurs d’obtenir des crédits en réais (BRL) brésiliens, tout en conservant leurs actifs numériques.

Un nouveau produit de prêt

Mercado Bitcoin, l’une des principales bourses de crypto au Brésil, a récemment introduit un produit de prêt innovant. Ce produit permet aux utilisateurs de recevoir des crédits garantis par des crypto.

Les prêts sont limités à 30 % de la valeur totale des crypto détenus par chaque utilisateur sur la plateforme. Il s’agit d’une mesure de précaution visant à minimiser les risques pour les investisseurs. La capacité de crédit globale peut aller au délà de 300 millions de dollars. Ce service, unique au Brésil, permet aux détenteurs de bitcoin et d’éther de recevoir des crédits en monnaie locale, sans avoir à vendre leurs actifs.

Les crédits proposés sont assortis d’un taux d’intérêt de 1,39 % par mois, l’un des plus bas du marché brésilien pour ce type de prêt. Ce taux avantageux, combiné à la sécurité offerte par les garanties en crypto, rend ce produit attractif pour les investisseurs cherchant à accéder à des liquidités sans céder leurs actifs.

Mercado Bitcoin s’affirme ainsi comme un acteur incontournable sur la scène brésilienne des crypto. En lançant son nouveau produit de prêt collatéralisé, la bourse répond à une demande croissante d’outils financiers adaptés à l’économie numérique.

Le produit de prêt de Mercado Bitcoin n’est pas seulement une réponse aux besoins du marché, mais aussi une avancée stratégique pour l’entreprise, qui a obtenu une licence de la banque centrale du Brésil l’année dernière. Ce statut réglementaire renforce la crédibilité de la bourse et ouvre la voie à de nouvelles opportunités de croissance dans l’économie brésilienne.

Une flexibilité qui fait la différence

L’un des éléments clés qui distingue ce produit de prêt des autres offres du marché est la flexibilité accordée aux emprunteurs en matière de liquidations. En effet, pour les autres plateformes décentralisées, les contrats intelligents exécutent automatiquement les liquidations en cas de non-respect des conditions. Cependant, Mercado Bitcoin adopte une approche plus humaine. Les liquidations ne seront pas automatiques mais on les évaluera au cas par cas. En fait, il y aura une possibilité d’extension de la garantie jusqu’à 35 % si nécessaire.

Cette approche flexible témoigne de la volonté de Mercado Bitcoin d’établir une relation de confiance avec ses utilisateurs. En offrant la possibilité de négocier les conditions de liquidation, la bourse permet aux investisseurs de maintenir une position plus stable sur le marché, même en période de volatilité. Cela permet également aux utilisateurs de tirer le meilleur parti de leurs avoirs en crypto. Ils ne seront pas ainsi forcés de vendre à des moments désavantageux.

A ce propos, Gouvinhas a déclaré:

« Avec le prêt garanti par crypto, nous sommes en mesure d’offrir une plus grande efficacité et une réduction des coûts aux clients. Ce produit permet aux clients de se positionner avantageusement pour profiter des opportunités du marché sans avoir à se dessaisir de leurs actifs.« 

Le fait que ce produit ne concerne pour l’instant que le bitcoin et l’éther, les deux principales crypto-monnaies, témoigne de la prudence de Mercado Bitcoin dans l’expansion de son offre. Toutefois, la possibilité d’intégrer d’autres crypto-monnaies à l’avenir ouvre la porte à un potentiel de diversification accru pour les utilisateurs.

Découvrez : Blockchain : DBS Bank Lance des tokens de trésorerie

Blockchain : DBS Bank Lance des tokens de trésorerie

DBS bank introduit des tokens de trésorerie
DBS bank introduit des tokens de trésorerie. Source : brefcrypto

La DBS Bank se lance dans un projet pilote novateur. Elle introduit des tokens de trésorerie sur une blockchain autorisée. Ce projet promet d’améliorer significativement la gestion des liquidités pour les entreprises sur divers marchés.

Une blockchain autorisée pour la gestion de la trésorerie

Le 13 août, la multinationale DBS Bank, spécialisée dans les services bancaires et financiers a annoncé le lancement de ses tokens de trésorerie. Pour ce faire, DBS Bank s’est associée au fournisseur de paiements numériques Ant International. De ce fait, Ant International utilisera ces tokens pour gérer instantanément des liquidités en plusieurs devises.

Le projet pilote de la DBS Bank repose sur une blockchain autorisée. Contrairement aux blockchains publiques, les blockchains autorisées offrent un niveau de contrôle accru grâce à une couche de sécurité qui restreint l’accès au réseau. Cette spécificité assure que seuls les participants préapprouvés peuvent effectuer des opérations sur la blockchain, garantissant ainsi une sécurité renforcée.

L’intégration de la blockchain de DBS, compatible avec la machine virtuelle Ethereum (EVM), est un pas audacieux vers l’interopérabilité dans un secteur où les infrastructures de paiement sont souvent fragmentées. En liant cette technologie au moteur de paiement principal de la banque, DBS assure une gestion fluide et extensible des transactions, tout en permettant une compatibilité avec d’autres systèmes financiers.

En outre, la collaboration avec Ant International, via sa plateforme Whale, introduit une nouvelle ère dans la gestion des liquidités intragroupes. La capacité à gérer des transactions en temps réel et à travers plusieurs devises sans interruption est une innovation qui pourrait redéfinir les standards de l’industrie.

L’impact de la tokenisation sur les services bancaires

La DBS Bank n’en est pas à son coup d’essai en matière de tokénisation. En effet, elle a participé à plusieurs projets pilotes sous l’égide de l’Autorité monétaire de Singapour (MAS). Ces expériences ont permis à la banque de développer des connaissances approfondies sur les avantages potentiels de la tokenisation, notamment en matière de sécurité et d’efficacité transactionnelle.

Les jetons de trésorerie de DBS, utilisés dans ce projet, sont une extension naturelle de ces expérimentations précédentes. En transformant les liquidités en jetons numériques, la banque permet une gestion plus flexible et plus rapide des fonds.

Cette innovation n’est pas seulement technique ; elle répond à un besoin crucial des entreprises qui opèrent dans un environnement économique de plus en plus digitalisé et globalisé. Le commerce électronique, en particulier, exige des solutions de paiement qui soient à la fois rapides, sécurisées et évolutives.

Un nouveau modèle pour les services bancaires

Le lancement de ce projet par DBS Bank marque le début d’une transformation potentiellement radicale des services bancaires traditionnels. La blockchain, souvent associée aux crypto et aux transactions anonymes, trouve ici une application plus conventionnelle mais tout aussi révolutionnaire. En intégrant cette technologie dans son fonctionnement quotidien, DBS montre la voie à d’autres institutions financières qui cherchent à moderniser leurs systèmes tout en restant conformes aux régulations en vigueur.

Ce projet pilote n’est qu’une première étape. Lim Soon Chong, chef de groupe des services de transaction mondiaux de la DBS Bank, souligne que l’intégration de la blockchain permet non seulement de répondre aux besoins actuels, mais aussi de préparer l’avenir des services bancaires.

Les capacités de transfert de valeur programmable, fractionné et atomique, mentionnées par Chong, illustrent la profondeur des changements à venir. Ces innovations pourraient réduire les coûts de transaction, améliorer la précision des paiements et offrir de nouvelles options pour les services financiers.

Découvez : Binance.US : La justice américaine rouvre le dossier HEX

Binance.US : La justice américaine rouvre le dossier HEX

L'affaire HEX rélancé
La justice américaine rélance l'affaire HEX

La justice américaine a ravivé une affaire qui pourrait bien redéfinir les contours de la régulation crypto. Une cour d’appel des États-Unis a partiellement annulé le rejet d’un recours collectif contre Binance.US.

L’affaire HEX

En 2021, Ryan Cox, un investisseur mécontent, lance une action collective contre Binance Capital Management et Binance.US. Il accuse ces entités d’avoir intentionnellement manipulé le prix du jeton HEX en limitant son classement sur CoinMarketCap. Selon Cox, cette manœuvre aurait visé à favoriser les crypto propres à Binance au détriment de HEX. Ce qui aurait entraîné une chute artificielle de son prix.

Cette affaire, qui aurait pu être rapidement étouffée, a pris une tournure inattendue. En février 2023, un juge de district avait initialement rejeté l’affaire. Il arguait que Cox n’avait pas établi de lien suffisamment concret entre Binance.US et l’État de l’Arizona, où la plainte avait été déposée. Toutefois, le 12 août dernier, un panel de trois juges du neuvième circuit a remis en question cette décision. Ils ont estimé que la compétence personnelle du tribunal s’étendait bel et bien aux défendeurs basés aux États-Unis, compte tenu de leurs activités commerciales.

Manipulation des Marchés ou Simple Stratégie Commerciale ?

Binance.US est l’une des plateformes d’échange les plus influentes au monde. Il se trouve que cette dernière ait biaisé les règles du jeu en favorisant ses propres actifs numériques.

Manipuler les classements sur CoinMarketCap pour influencer les perceptions des investisseurs peut sembler être une stratégie commerciale habile. Cependant elle flirte dangereusement avec l’illégalité. Si les accusations de Cox contre Binance.US sont prouvées, cela pourrait établir un précédent juridique marquant. Non seulement Binance en pâtirait, mais aussi l’ensemble du secteur des crypto.

Mais Binance se défend. Il affirme que des algorithmes complexes et transparents influencent les classements sur CoinMarketCap. Aucun intérêt particulier ne les influence. Cette défense met en exergue le défi que représente la régulation des crypto. En effet, dans ce secteur, la technologie et la finance s’entremêlent de manière inextricable. Elles rendent la ligne entre manipulation et innovation souvent difficile à tracer.

Implications futures et conséquences potentielles

L’issue de ce procès aura des répercussions profondes sur l’écosystème crypto. Si la justice tranche en faveur de Cox, cela pourrait inciter les régulateurs à adopter une posture plus agressive à l’encontre des grandes plateformes. Cela permettrait de renforcer la surveillance des pratiques commerciales et des algorithmes utilisés pour établir les prix et les classements.

De plus, l’affaire HEX pourrait avoir un effet dissuasif sur d’autres plateformes. Elle les inciterait à revoir leurs politiques internes pour éviter des poursuites similaires. Cela pourrait également stimuler les efforts pour une régulation plus stricte des marchés crypto. En effet, c’est un sujet déjà brûlant dans les cercles politiques et financiers.

Toutefois, une victoire de Binance.US pourrait renforcer la position des plateformes d’échange. En fait, elle pourrait leur offrir un blanc-seing pour continuer à opérer avec une relative autonomie, tout en repoussant les limites de la régulation.

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